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Népal : fin de la mission sur l'implication de l'ONU au processus de paix

Népal : fin de la mission sur l'implication de l'ONU au processus de paix

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La visite de la mission envoyée par le Secrétaire général au Népal s'est conclue dans un optimisme prudent quant à l'éventualité d'un engagement futur et continu des Nations Unies dans le processus de paix au Népal, a annoncé aujourd'hui depuis Katmandou Staffan de Mistura, le chef de cette mission.

L'implication future des Nations Unies dépendra des conclusions que le Secrétaire général tirera du rapport de la mission qui lui sera remis au milieu de la semaine prochaine, a rappelé Staffan de Mistura, se félicitant de la volonté générale de poursuivre le processus de paix dans le pays.

« Au terme de multiples réunions et de visites sur le terrain, la mission a identifié quatre domaines concrets dans lesquels la contribution des Nations Unies pourrait être efficace », a-t-il indiqué : la gestion des armes et des forces militaires, l'assistance électorale, l'assistance à la mise en place d'un code de conduite et la promotion des droits de l'homme au Népal.

« Lors de nos visites sur le terrain, tout le monde nous a dit que la population du Népal mérite, attend et est en droit d'attendre que ce processus se poursuive et que les Nations Unies doivent s'engager à l'aider », a-t-il souligné, « mais le jugement et la décision du Secrétaire général seront cruciaux ».

« Si des mesures supplémentaires pour créer un climat de confiance sont annoncées pendant que nous serons à New York, le rapport qui sera présenté au Secrétaire général en prendra bonne note et cela aidera probablement à accélérer sa prise de décision », a insisté Staffan de Mistura, appelant toutes les parties à poursuivre le dialogue.

Il a notamment estimé que dans de nombreux cas, il existait au Népal un manque de confiance entre les acteurs du processus de paix. « La confiance a besoin d'être nourrie, comme une plante l'est d'eau, et il y a actuellement un grand besoin d'eau », a-t-il déclaré.

Staffan de Mistura avait salué à son arrivée l'annonce faite par le parti communiste maoïste de son intention de prolonger le cessez-le-feu pour une nouvelle période de trois mois (dépêche du 28.07.06).