Kofi Annan en visite demain à Paris
Aujourd'hui à Genève pour l'inauguration du Conseil des droits de l'homme, le Secrétaire général de l'ONU sera demain en visite à Paris pour l'inauguration du Musée des arts premiers, où il rencontrera le président Chirac, avant de retourner mercredi à Genève pour participer à la Conférence du désarmement.
« Le Secrétaire général sera à Paris pour une série d'entretiens avec des responsables gouvernementaux français, notamment le Premier ministre, Dominique de Villepin, et la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie », avait annoncé vendredi son porte-parole, lors de son point de presse quotidien.
« Aux côtés de Jacques Chirac, il participera aussi à l'inauguration du Musée des arts premiers », avait-t-il ajouté.
Kofi Annan sera de retour mercredi à Genève pour participer à la Conférence du désarmement, au cours de laquelle il prendra la parole sur l'état du régime de non-prolifération nucléaire et sur les impasses que la Conférence s'efforce de surmonter.
Il était aujourd'hui à Genève pour l'inauguration du Conseil des droits de l'homme où il a prononcé un discours (dépêche du 19.06.06).
Après la session inaugurale, le Secrétaire général a tenu une série de réunions bilatérales. Il s'est entretenu, entre autres, avec les ministres des Affaires étrangères de l'Autriche, du Népal et de la Serbie, ainsi qu'avec le ministre des droits de l'homme et de la gestion des catastrophes du Sri Lanka, a indiqué aujourd'hui son porte-parole adjoint, au siège de l'ONU à New York.
Kofi Annan était hier à Copenhague au Danemark pour participer à la Réunion internationale du Programme alimentaire mondial (PAM) qui réunit tous les deux ans, dans la capitale danoise, les directeurs du Programme.
Lors d'une conférence de presse, il a estimé qu'il existait à l'heure actuelle une possibilité de surmonter par la voie diplomatique la crise relative au programme nucléaire iranien.
Interrogé sur l'impasse budgétaire courante des Nations Unies, Kofi Annan a affirmé qu'il avait bon espoir que la situation serait bientôt résolue. « Il existe une méfiance considérable entre les membres et entre les divers groupes », a-t-il précisé. « Mais je crois qu'elle est en train de se dissiper et que tous les membres mènent une action réelle en faveur de la réforme », a-t-il ajouté.