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Un an après le tsunami, le plus dur reste à faire

Un an après le tsunami, le plus dur reste à faire

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« Le tsunami qui a frappé le 26 décembre 2004 a été si brutal et si rapide que nous avons encore du mal à le comprendre pleinement », a affirmé le Secrétaire général dans un message vidéo diffusé hier à l'occasion de l'anniversaire de la catastrophe qui a fait plus de 220.000 victimes dans 12 pays de l'Océan indien.

« Un an après le tsunami, il y a eu des progrès considérables dans de nombreux domaines. Les enfants de retour à l'école. Les épidémies ont été prévenues. Des dizaines de milliers de survivants sont employés à diverses activités. L'assistance humanitaire est parvenue à toutes les familles affectées et nous avons mis en place un système commun de traçage financier », a souligné le Secrétaire général dans un message vidéo retransmis hier à l'occasion du premier anniversaire de la catastrophe survenue le 26 décembre dernier.

La catastrophe a déplacé deux millions de personnes et fait des milliers d'orphelins.

« Pourtant, d'une certaine façon, le plus dur reste à faire. Ceux qui ont des personnes à charge ont désespérément besoin de trouver des moyens de subsistance. Des centaines de milliers de familles ont besoin de se réinstaller dans des habitations permanentes. Et les communautés doivent se reconstituer », a souligné Kofi Annan.

« Si nous voulons 'reconstruire mieux' que ce qui existait auparavant, il faudra parvenir à un équilibre entre le souhait d'obtenir des résultats rapidement et les nécessités du développement durable », souligne le Secrétaire général.

Ce dernier a aussi appelé à ce que le relèvement reflète les « besoins et aspirations des survivants eux-mêmes ».

Le 22 décembre dernier, la communauté humanitaire a fait un bilan à l'ONU des efforts de reconstruction en Asie du Sud, qui devraient encore prendre entre 5 et 10 ans, mettant l'accent sur la nécessité de continuer d'attirer l'attention malgré la générosité déjà démontrée (voir notre dépêche du 22 décembre 2005).