La France et les Etats-Unis souhaitent une résolution "ferme" à l'égard de la Syrie
« Nous avons eu un bon débat au sein du Conseil que nous prendrons en compte dans la rédaction de la résolution ». « Nous espérons pouvoir la faire circuler cet après-midi », a déclaré aujourd'hui le représentant des Etats-Unis, John Bolton, lors d'un point avec la presse à l'issue des consultations qui ont suivi l'exposé de Detlev Mehlis, chef de la Commission d'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri, aujourd'hui à New York (voir notre dépêche du 25 octobre 2005) ; voir aussi sur la conférence de presse de Detlev Mehlis, notre dépêche d'aujourd'hui).
« Nous souhaitons que le Conseil lance un message très ferme à la Syrie pour lui faire savoir que son obstructionnisme doit cesser immédiatement », a affirmé John Bolton.
« Nous voulons que les témoins soient rendus disponibles et que les documents soient communiqués », a-t-il ajouté.
Interrogé sur les conséquences pour la Syrie en cas de refus de coopérer, le représentant des Etats-Unis a indiqué que les termes de la résolution seraient « très fermes ».
• Retransmission du point de presse[3 mins]
Le représentant de la France, Jean-Marc de La Sablière, a indiqué pour sa part être certain que le Conseil répondrait de façon « très sérieuse » au rapport. « Tous les membres recherchent la vérité et souhaitent que les auteurs de l'assassinat soient traduits en justice », a-t-il déclaré.
« Nous ne tolèrerons rien moins que la coopération totale de la Syrie », a-t-il souligné, faisant remarquer que son analyse était que le Conseil de sécurité avait « approuvé unanimement la prorogation de la Commission d'enquête ».