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La réforme du Conseil de sécurité ne doit pas éclipser les réformes des Nations Unies, affirme Kofi Annan

La réforme du Conseil de sécurité ne doit pas éclipser les réformes des Nations Unies, affirme Kofi Annan

Kofi Annan
« Tous les aspects de la réforme des Nations Unies sont importants », a affirmé aujourd'hui le Secrétaire général alors que l'Assemblée générale débat depuis hier d'un projet de résolution sur l'élargissement du Conseil de sécurité, estimant qu'« il n'y avait pas d'excuses » pour ne pas aller au fond de tous les points abordés.

« Tous les aspects de la réforme des Nations Unies sont importants », a affirmé aujourd'hui le Secrétaire général alors que l'Assemblée générale débat depuis hier d'un projet de résolution sur l'élargissement du Conseil de sécurité, estimant qu'« il n'y avait pas d'excuses » pour ne pas aller au fond de tous les points abordés.

« Nous en sommes aux toutes premières étapes » de l'examen de la question de la réforme du Conseil de sécurité, a déclaré aujourd'hui le Secrétaire général lors d'un point avec la presse, au siège de l'ONU à New York, ajoutant qu'il « espérait que les Etats Membres, prenant conscience de l'enjeu, parviendraient à un accord raisonnable ».

L'Assemblée générale était saisie hier d'un projet de résolution sur l'élargissement du Conseil de sécurité, présenté par le G-4, l'Allemagne, le Brésil, l'Inde et le Japon, et soutenu notamment par la France (voir notre dépêche d'aujourd'hui).

Répondant à une question sur le point de savoir si le désaccord sur la réforme du Conseil de sécurité pourrait « couler » les autres propositions, Kofi Annan a indiqué qu'il y avait un ensemble de propositions et que cela faisait des mois que les Etats Membres en débattaient ».

Il a précisé que le Président de l'Assemblée générale rendrait bientôt public un projet de déclaration finale révisé pour le sommet de septembre (voir notre dépêche du 3 juin 2005 sur le premier projet).

« Il n'y a pas d'excuse pour ne pas aller au fond de ces questions. S'ils veulent se concentrer sur la réforme du Conseil, soit, mais il faut aussi progresser dans les autres domaines », a-t-il insisté. « Tous les aspects de la réforme sont aussi importants ».

A l'évocation du risque qu'un vote, auquel Kofi Annan a appelé si un consensus ne pouvait être rassemblé, pourrait déchirer l'Organisation, le Secrétaire général a souligné qu'une seule journée de discussions à l'Assemblée générale ne faisait pas une résolution.

« J'espère vivement que personne ne voudra prendre la responsabilité de faire échouer le processus », a-t-il indiqué.

image• Retransmission du point-presse [8mins]