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Kofi Annan demande au G-8 de prendre la tête du mouvement de réforme de l'ONU

Kofi Annan demande au G-8 de prendre la tête du mouvement de réforme de l'ONU

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Dans une tribune parue aujourd'hui dans Le Figaro, à la veille du sommet du G-8 et deux mois avant le sommet de septembre qui rassemblera plus de 150 chefs d'Etats et de gouvernement, le Secrétaire général a lancé un appel aux pays du G-8 pour qu'ils prennent la tête du mouvement de réforme de l'ONU afin de donner à l'Organisation les moyens de s'acquitter des tâches que lui confient les Etats membres.

« L'Organisation des Nations unies elle-même doit être renforcée et dotée des moyens de s'acquitter des tâches que lui confient ses membres, dans le domaine du développement, dans celui de la paix et de la sécurité comme dans celui des droits de l'homme, de la démocratie et de l'État de droit », a déclaré Kofi Annan, dans une tribune parue aujourd'hui dans le quotidien français Le Figaro.

« Il est à mon sens capital de remplacer l'actuelle Commission des droits de l'homme par un nouveau Conseil des droits de l'homme qui aura plus d'ascendant et plus d'autorité », souligné Kofi Annan (voir, sur cette proposition, notre dépêche du 2 juin 2005, et les propositions de réformes formulées par la Haute Commissaire aux droits de l'homme, dans notre dépêche du 21 juin 2005).

« Au début de l'année, dans mon rapport « Dans une liberté plus grande », j'ai proposé aux Etats membres une série de décisions pratiques à prendre dans tous ces domaines », a poursuivi le Secrétaire général.

« Après des consultations approfondies avec tous les Etats membres, le président de l'Assemblée générale en a affiné les dispositions. Elles font maintenant l'objet d'un projet de document qui explique très clairement comment le désir qu'ont les peuples du monde entier de trouver des solutions communes à leurs problèmes communs pourrait prendre la forme de gestes concrets quand leurs dirigeants se réuniront en septembre », a-t-il rappelé (voir notre dépêche du 3 juin 2005).

« Il ne manque plus que la volonté de mener le gouvernement qui accomplira la transformation. Les pays du G-8 seront de toute évidence parmi ceux dont le monde attend qu'ils en prennent la tête », a-t-il conclu.