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Iraq : les élections doivent être aussi ouvertes que possible, estime Kofi Annan

Iraq : les élections doivent être aussi ouvertes que possible, estime Kofi Annan

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Malgré des circonstances « loin d'être idéales » en Iraq, le Secrétaire général a aujourd'hui appelé tous les Iraquiens à voter le 30 janvier, se déclarant convaincu que toutes les composantes de la population avaient à cœur d'exercer leur droit démocratique et qu'il était encore temps d'ouvrir le processus aux nationalistes arabes.

« J'encourage tous les Iraquiens à exercer leur droit démocratique à voter » car « l'Iraq a besoin de la base la plus large possible pour réussir sa transition », a déclaré aujourd'hui Kofi Annan, qui prononçait aujourd'hui une allocution de clôture de la Conférence internationale sur les petits Etats insulaires de Maurice.

Rendant hommage au « succès des élections en Afghanistan et en Palestine », le Secrétaire général a aujourd'hui rappelé que l'attention était maintenant portée « sur la situation en Iraq, dans la perspective des élections prévues pour le 30 janvier prochain ».

« Il est clair que la vaste majorité des Iraquiens attend avec impatience d'exercer son droit démocratique de vote. Mais il est également manifeste que les conditions dans lesquelles se tiendra l'élection sont loin d'être idéales », a souligné Kofi Annan.

« Par ailleurs, j'ai toujours clairement indiqué que les élections devaient être aussi ouvertes que possible si, comme je l'espère, elles doivent apporter une contribution positive à la transition politique en Iraq », a-t-il précisé.

Lors de son allocution, le Secrétaire général a estimé que, « même à ce stade avancé », il était essentiel de tendre la main vers « les composantes arabes nationales de la société – en particulier les arabes Sunnites », et « encouragé le Gouvernement à intensifier ses efforts » dans cette direction.

Interrogé sur la légitimité des élections iraquiennes, Kofi Annan a indiqué qu'il fallait « attendre l'évolution de la situation », qu'il y aurait « des tentatives d'intimidation » ainsi que d'autres actes regrettables de violence.

Hier, un représentant du Grand ayatollah chiite Ali al-Sistani, la figure emblématique des chiites d'Irak, a été assassinés avec son fils et quatre gardes du corps en Iraq.