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Création d'un registre des dommages causés par le mur construit par Israël en territoire palestinien

Création d'un registre des dommages causés par le mur construit par Israël en territoire palestinien

Le Secrétaire général a annoncé aujourd'hui, en réponse à une demande formulée par l'Assemblée générale, la création d'un registre des dommages causés par la construction par le Gouvernement israélien d'une «barrière» en Cisjordanie, afin de permettre de futures réclamations et d'éventuelles compensations aux Palestiniens concernés.

Le Secrétaire général a annoncé aujourd'hui, en réponse à une demande formulée par l'Assemblée générale, la création d'un registre des dommages causés par la construction par le Gouvernement israélien d'une « barrière » en Cisjordanie, afin de permettre de futures réclamations et d'éventuelles compensations aux Palestiniens concernés.

« Le Secrétaire général a communiqué aujourd'hui une lettre au Président de l'Assemblée générale concernant l'établissement d'un registre sur les dommages causés par la construction par les Israéliens d'un mur en Cisjordanie », a annoncé aujourd'hui le porte-parole du Secrétaire général dans un message transmis aujourd'hui.

« La lettre présente les modalités de ce registre, dont la mise en place a été demandée par l'Assemblée générale dans sa résolution ES-10/15 et indique les prochaines étapes avant sa création », ajoute le communiqué.

L'établissement d'un tel registre nécessiterait l'ouverture d'un Bureau - probablement dans les Territoires palestiniens occupés - qui serait en mesure d'enregistrer les plaintes des Palestiniens de Cisjordanie, indique par ailleurs le bureau du porte-parole.

Les plaintes enregistrées pourraient donner lieu à « de futures réclamations » auprès du gouvernement israélien et « d'éventuelles compensations » aux Palestiniens concernés après la mise en place d'un mécanisme qui reste encore à définir ».

Le porte-parole précise en outre que « la coopération des autorités israéliennes serait indispensable au bon fonctionnement de ce Bureau » et que « les plaintes enregistrées seraient publiques ».