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Les Forces de défense israéliennes retirent leurs allégations à l'égard de l'UNRWA

Les Forces de défense israéliennes retirent leurs allégations à l'égard de l'UNRWA

La polémique sur l'interprétation des images diffusées dans les médias, montrant le chauffeur d'une ambulance de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens chargeant un objet que les Forces de défense israéliennes affirmaient être une roquette alors que l'agence maintenait qu'il s'agissait d'un brancard replié, semble devoir arriver à un dénouement après la rétractation de l'armée israélienne.

Le chef du Bureau de liaison de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) à Genève, Matthias Burchard, a indiqué aujourd'hui qu'un porte-parole des Forces armées israéliennes venait « tout juste » de revenir sur ces allégations.

« L'UNRWA avec ses moyens limités a été capable d'établir cela en 24 heures et est réellement ahuri que les FDI, avec leur technologie de haut niveau n'ont pas été capable d'en faire autant avant de lancer une campagne contre l'organisation de l'ONU », déclare Matthias Burchard dans un communiqué publié aujourd'hui par l'ONU à Genève.

Ce dénouement survient après la lettre ouverte publiée par le directeur de l'UNRWA, le Commissaire général Peter Hansen (voir notre dépêche d'hier), suivies par une réaction du Secrétaire général indiquant qu'il allait envoyer une mission d'enquête sur place qui devait quitter New York aujourd'hui (voir également notre dépêche à ce sujet.)

Ce dénouement intervient également, a rappelé Matthias Burchard à Genève, après qu'il a été affirmé au cours des derniers jours que les ambulances de l'UNRWA ont été utilisées par le Hamas et que le Représentant permanent d'Israël auprès de l'ONU à New York a appelé à la démission de Peter Hansen.

La source principale d'inquiétude pour l'UNRWA, a ajouté le porte-parole, est le danger que de telles campagnes font courir à son personnel, ajoutant qu'une équipe de l'ONU se rendant dans la région pour une autre mission, allait également étudier la question.

Il a enfin attiré l'attention sur la situation humanitaire « qui a clairement empiré depuis la dernière incursion militaire et devrait rester au centre de l'attention », précisant que seulement 43% des 209 millions nécessaires pour 2004 avaient fait l'objet de promesses de contributions.