Les passagers du Cap Anamur autorisés à débarquer en Italie, se félicite le HCR
La trentaine de passagers se trouvant à bord du Cap Anamur, un bateau affrété par une organisation non gouvernementale allemande, qui était au mouillage depuis dix jours au large de la Sicile, a été autorisée à débarquer, indique aujourd'hui l'agence de l'ONU pour les réfugiés.
« Les questions juridiques portant sur la question de l'Etat responsable sont très compliquées et nous sommes reconnaissants à l'égard des Italiens qui ont fait passer les considérations humanitaires au premier plan au lieu de rester dans une impasse qui a duré pendant 10 jours », a déclaré aujourd'hui le porte-parole du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR), Rupert Colville, lors d'une rencontre avec la presse qui avait lieu à l'ONU à Genève,.
Il a expliqué que l'on ne savait toujours pas clairement d'où provenaient les passagers qui se trouvaient à bord du Cap Anamur, le bateau qui est supposé les avoir recueillis en mer.
Certaines informations suggérent que certains proviennent du Soudan mais selon les premières investigations italiennes qui ont commencé hier, il y aurait également des Ghanéens et des Nigérians parmi eux.
« Maintenant que ces personnes sont à terre, il sera plus facile de gérer cela ainsi que les questions de droits d'asile qui peuvent se poser », a indiqué Rupert Colville.
Le HCR, a-t-il précisé, a une équipe en Sicile qui suit de près l'évolution de la situation, certains membres du groupe ayant d'ores et déjà effectué des demandes d'asile.
« Nous ne savons pas toutefois s'ils demandent l'asile en Italie et nous sommes en train de chercher à avoir accès au Centre où ils se trouvent », a ajouté Rupert Colville.
Le HCR avait attiré l'attention, le 9 juillet dernier, sur le Cap Anamur, un bateau affrété par une organisation non gouvernementale allemande, qui, depuis une semaine, avait jeté l'ancre au large de la Sicile.
A son bord se trouvaient 37 personnes apparemment recueillies en mer en Méditerranée méridionale et le HCR avait demandé qu'elles soient débarquées aussi rapidement que possible pour des raisons humanitaires.
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