Myanmar : appel de Kofi Annan à la participation de tous les partis à la Convention nationale du 17 mai

Décu d'apprendre qu'aucun accord n'a été conclu, le Secrétaire général de l'ONU appelle les parties prenantes à fournir un effort de dernière minute pour permettre à toutes les formations politiques et ethniques de participer à la Convention nationale du 17 mai. Il demande aussi que soient levées les restrictions imposées Aung San Suu Kyi.

Kofi Annan estime qu'il ne faut pas laisser passer la chance offerte par la Convention nationale, a indiqué le porte parole lors son point de presse.

Dans sa déclaration, le Secrétaire général lance donc un appel de dernière minute à toutes les parties concernées pour qu'elles n'épargnent aucun effort pour parvenir à un accord au cours des deux prochains jours, a précisé Fred Eckhardt.

Il estime qu'elles doivent tenir compte des suggestions faites par le NLD et les autres partis politiques et ethniques et faire avancer la démocratisation et le processus de réconciliation nationale.

Kofi Annan réitère son appel à l'élimination de toutes les restrictions encore imposées à la Secrétaire générale de la NLD et Prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi et à son adjoint, U Tin Oo.

Il appelle également à la réouverture des bureaux du NLD afin que tous les partis politiques, y compris le NLD et les partis ethniques puissent, de nouveau, participer à la Convention nationale.

Cela fera un an le 30 mai prochain qu'Aung San Suu Kyi, Secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) et plusieurs membres et sympathisants du mouvement ont été attaqués, lors d'un déplacement dans le Nord du pays, par des manifestants favorables au gouvernement, placés en détention dite « de protection » à la prison centrale Insein de Rangoon par les autorités et finalement, en ce qui concerne Aung San Suu Kyi et son adjoint, en résidence surveillée.