La sécurité en Iraq actuellement peu propice au retour de l'ONU, selon Kofi Annan
« Il nous faut un environnement sûr pour que nous puissions revenir en Iraq et je ne suis pas convaincu que nous l'ayons en ce moment », a déclaré Kofi Annan, interrogé lors de l'inauguration de la galerie Trygve Lie, qui porte le nom d'un des précédents Secrétaires généraux de l'ONU.
« J'ai toujours maintenu que la sécurité était un élément important dans le retour de mon personnel. Nos activités sont actuellement limitées par les conditions de sécurité », a poursuivi le Secrétaire général, lors de la cérémonie qui avait lieu hier soir à New York.
Réaffirmant que l'ONU allait « rester sur le qui-vive » et « analyser la situation en matière de sécurité » avant de prendre quelque décision que ce soit, il a ajouté que ce qui venait de se produire « n'était pas encourageant. »
Kofi Annan a rappelé la plupart des équipes internationales d'Iraq après qu'une attaque à la bombe du quartier général de l'ONU à Bagdad, le 19 août dernier, ait entraîné la mort de son Représentant spécial, Sergio Vieira de Mello et de 21 autres collaborateurs.
A la demande de l'Autorité provisoire de la coalition et du Conseil de gouvernement, venus tout spécialement à cet effet à New York, il a cependant envoyé une équipe conduite par son Conseiller spécial Lakhdar Brahimi pour effectuer un travail d'évaluation sur les prochaines élections, étape préalable au transfert de souveraineté selon l'accord passé entre le Conseil de gouvernement iraquien et l'Autorité provisoire de la coalition le 15 novembre dernier.