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Chypre : la troisième journée de pourparlers démarre à 15 h au siège de l'ONU à New York

Chypre : la troisième journée de pourparlers démarre à 15 h au siège de l'ONU à New York

« Cela s'est mieux passé que le jour précédent », a déclaré aujourd'hui le porte-parole de l'ONU à propos des discussions d'hier entre les dirigeants chypriotes grec et turc tandis que le Secrétaire général déclarait que « tant que nous discutons, nous faisons des progrès ». Les deux protagonistes se retrouveront donc en compagnie de Kofi Annan cet après-midi au siège de l'ONU pour une troisième réunion de négociations fixée à 15 heures.

Hier les négociations entre le dirigeant chypriote grec, Tassos Papadopoulos et le dirigeant chypriote turc, Rauf Denktash ont duré 90 minutes environ, sans que l'accord escompté par le Secrétaire général, ne soit conclu. Kofi Annan, à qui l'on demandait son avis sur l'avenir des pourparlers, a répondu : « tant que nous discutons, nous progressons. »

Quant au porte-parole de l'ONU à New York à qui l'on demandait, lors de son point de presse quotidien, en début d'après-midi aujourd'hui, de caractériser l'avancée des négociations, il a répondu que cela s'était « mieux passé hier que le jour précédent. »

Les pourparlers initiés par le Secrétaire général, ont démarré lundi au siège de l'ONU à New York avec les délégations des « parties garantes », à savoir la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni, se tenant prêtes à jouer leur rôle, comme le souhaitait Kofi Annan.

Interrogé précisément sur ce rôle des parties garantes, le porte-parole de l'ONU à New York a indiqué qu'elles « restaient dans les coulisses prêtes à intervenir si besoin était. »

« Le Secrétaire général leur a demandé leur aide qui inclut faire pression sur les parties pour qu'elles négocient sérieusement », a-t-il précisé.

A une question lui demandant si les pourparlers devaient s'achever aujourd'hui, le porte-parole indiquait que c'était ce que le Secrétaire général préférerait mais que nul ne pouvait prévoir l'issue des discussions.

Lundi dernier, Kofi Annan avait qualifié l'occasion d'historique et souligné « les avantages économiques et sociaux considérables » que l'entrée de Chypre unie dans l'Europe apporterait à l'île

Cette reprise des pourparlers de la question chypriote a été initiée par le Secrétaire général qui a écrit le 4 février dernier aux dirigeants chypriotes grec et turc pour les inviter, le 10 février à New York, à une reprise des négociations sur la base de son plan de paix. Ses récents contacts « pendant son voyage en Europe et par la suite » avaient encouragé Kofi Annan à prendre cette initiative, précisait la déclaration annonçant la réunion.