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Kofi Annan et George Bush discutent du rôle des Etats-Unis dans la force de l'ONU au Libéria

Kofi Annan et George Bush discutent du rôle des Etats-Unis dans la force de l'ONU au Libéria

Kofi Annan
Le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, et le président des Etats-Unis, George W. Bush, ont discuté, lors d'une entrevue à Washington aujourd'hui, de l'envoi au Libéria d'une force de l'ONU assistée par les Etats-Unis.

« Nous sommes plus ou moins d'accord sur une approche générale de la question du Libéria et j'en suis très satisfait », a déclaré Kofi Annan lors d'une conférence de presse à laquelle participait également George Bush, après leur entretien dans le Bureau ovale de la Maison blanche.

Le président Bush a indiqué que les Etats-Unis voulaient apporter à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) la capacité d'intervenir et de rétablir les conditions propices au maintien du cessez-le-feu.

Précisant qu'il était toujours en train de déterminer ce qui était nécessaire, M. Bush a ajouté : « J'ai dit au Secrétaire général que nous voulons aider, qu'il devait y avoir une présence de l'ONU rapidement au Libéria. Lui et moi avons discuté du délai nécessaire pour que les casques bleus, ou quelles que soient les forces, arrivent, en dehors des nôtres bien sûr. Nous n'allons pas nous 'casque-bleuïser'. Nous serons là pour faciliter les choses et ensuite ... eh bien ensuite, pour partir. »

M. Annan a pour sa part indiqué que la discussion avait porté sur « les secteurs où le président avait fait la différence. » « Depuis quelques semaines, les choses vont dans la bonne direction. La route a été cahoteuse mais je pense qu'avec la volonté des dirigeants et le soutien de la communauté internationale, nous progresserons sur cette question très difficile », a-t-il ajouté.

Des sujets tels que la pandémie du sida et l'Iraq ont également été abordés. Kofi Annan s'est dit encouragé par la création du Conseil de gouvernement iraquien. Il s'est félicité également de la bonne collaboration qui s'était établie entre son Représentant spécial pour l'Iraq, Sergio Vieira de Mello, et le chef de l'administration provisoire conduite par les Etats-Unis en Iraq.