Le Conseil de sécurité juge nécessaire de renforcer l'efficacité des efforts de règlement pacifique des conflits

Le Conseil de sécurité a réaffirmé, aujourd'hui, son engagement en faveur du règlement pacifique des différends mais aussi sa volonté de chercher à rendre plus efficaces les actions menées pour prévenir les menaces à la paix internationale.

Dans une déclaration lue par Khurshid M. Kasuri, le Ministre des affaires étrangères du Pakistan qui assure la présidence du Conseil de sécurité pendant le mois de mai, les quinze membres du Conseil ont réitéré leur volonté de prendre des mesures collectives efficaces en vue de prévenir et d'écarter toute menace à la paix. Ils ont souligné qu'il faudrait rendre plus efficaces leurs efforts visant à renforcer le processus de règlement pacifique des différends et ont réaffirmé leur détermination à recourir plus largement et plus efficacement aux procédures et moyens énoncés dans les articles 33 à 38 de la Charte des Nations Unies.

Cette déclaration concluait une séance publique du Conseil, consacrée au règlement pacifique des différends pendant laquelle Kofi Annan avait appelé à faire preuve d'imagination en faveur d'un volet d'activités de l'Organisation qui est, selon lui, « plus que jamais au coeur du système collectif de sécurité de l'ONU. »

Trois experts, Brian Urquhart, ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires politiques spéciales, Jamsheed Marker, ancien Représentant personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Timor oriental et Nabil Elaraby, Juge à la Cour internationale de Justice, avaient été invités par le Conseil à participer à la réunion.

Au nombre de leurs suggestions, figure notamment la recommandation de créer une force de réaction rapide jugée particulièrement nécessaire à une époque marquée par l'éruption de flambées locales de violence qu'il s'agirait de contenir avant qu'elles ne dégénèrent en conflits majeurs voire en génocides.