A son arrivée en Ukraine, le secrétaire général souligne l'effort international pour désamorcer la crise indo-pakistanaise

A son arrivée hier à Kiev, en Ukraine, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a affirmé que la communauté internationale déployait de gros efforts à l'heure actuelle pour désamorcer la crise indo-pakistanaise.

"On devrait tout faire pour éviter un conflit dans la région", a-t-il déclaré à sa descente d'avion à l'aéroport de Boryspil.

Le secrétaire général a souligné par ailleurs qu'il était en contact avec les dirigeants des pays concernés, ainsi qu'avec d'autres dirigeants de la planète pour tenter de calmer le jeu dans le sous-continent.

M. Annan a précisé que le départ des familles du personnel de l'ONU dans les deux pays constituait une mesure de précaution, et non un signal qu'"une guerre était imminente dans la région".

Dans la soirée, le secrétaire général a participé à un dîner offert par le ministre ukrainien des affaires étrangères.

Ce matin, M. Annan s'est rendu au monument des Juifs ukrainiens tués en 1941 à Babiyar, où il a exprimé sa solidarité avec les victimes de l'anti-sémitisme et l'intolérance, et pour signaler sa détermination de lutter contre la haine et les forces du mal qui "déforment notre monde", a-t-il précisé.

A l'issue d'un entretien avec le Président Léonide Kouchma, le secrétaire général a assuré au cours d'une conférence de presse que l'ONU continuerait à mobiliser le soutien de l'opinion publique internationale aux victimes de l'accident nucléaire de Tchernobyl.

Lors d'une intervention devant la Commission interministérielle de lutte contre le sida, M. Annan a par ailleurs salué les efforts déployés par les autorités locales dans la lutte contre la propagation du fléau dans le pays, et souligné l'importance des campagnes de sensibilisation auprès de la jeunesse comme moyen d'arrêter cette propagation.