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Kofi Anan déclare que la question de Djénine est à l'étude au Conseil de sécurité

Kofi Anan déclare que la question de Djénine est à l'étude au Conseil de sécurité

Le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan
Un jour après avoir envoyé une lettre au Conseil de sécurité pour l'informer de son intention de dissoudre la mission d'enquête qu'il se proposait d'envoyer au Moyen-Orient, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a déclaré cet après-midi à Washington que le Conseil de sécurité étudiait la réponse à donner à sa lettre.

Un jour après avoir envoyé une lettre au Conseil de sécurité pour l'informer de son intention de dissoudre la mission d'enquête qu'il se proposait d'envoyer au Moyen-Orient, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a déclaré cet après-midi à Washington que le Conseil de sécurité étudiait la réponse à donner à sa lettre.

"Je ne sais pas ce qu'ils ont l'intention de faire, mais il y a un alinéa dans le projet de lettre qu'ils s'apprêtent à m'envoyer et que j'ai vu, qui me demanderait de continuer à préparer un rapport sur Djénine avec les informations dont nous disposons. En d'autres mots, le Conseil me demanderait de faire le travail même s'il n'est pas possible d'aller sur place", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à l'issue d'une réunion des membres du "Quatuor" sur le Moyen-Orient - les Etats-Unis, la Russie, l'Union européenne (UE) et l'ONU.

M. Annan a précisé qu'une fois que le Conseil aura décidé de la marche à suivre, "il faudra déterminer à qui confier ce travail".

La mission d'enquête aurait dû se rendre dans le camp de réfugiés palestiniens de Djénine, sur la rive occidentale, pour vérifier ce qui s'est passé dans ce camp lors de la récente incursion militaire israélienne.

Les objections de fond soulevées depuis une semaine par la partie israélienne à l'envoi d'une telle mission dans la région ont contraint M. Annan à abandonner ce projet, qui avait pourtant été accepté au départ par les autorités israéliennes.

Le secrétaire général a précisé par ailleurs que les membres du "Quatuor" avaient également étudié sa proposition d'envoi d'une force multinationale dans la région "avec l'idée que la méfiance et l'animosité entre les parties étaient tellement ancrée qu'il faudrait la présence d'une tierce partie pour les aider à se rapprocher".

Outre le secrétaire général, étaient présents aux discussions de Washington le secrétaire d'Etat américain Colin Powell, le ministre russe des affaires étrangères, Igor Ivanov, le responsable aux affaires étrangères pour l'UE, Javier Solana, et le ministre espagnol des affaires étrangères, Josep Pique, dont le pays assure la présidence actuelle de l'UE.