« Vendredi, Kofi Annan se rendra à Bruxelles pour participer à la réunion des ministres des Affaires étrangères européens afin de les encourager à fournir des troupes en renfort de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) », a dit Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien, au siège de l’ONU, à New York.

Puis il se rendra au Liban et en Israël où il rencontrera les dirigeants de ces pays afin de les encourager à pleinement mettre en oeuvre la résolution 1701 (2006), qui exigeait la cessation des hostilités entre le Hezbollah et Israël et prévoyait de renforcer la FINUL en lui donnant un mandat plus robuste et des effectifs allant jusqu’à 15.000 hommes (dépêche du 11.08.06).

Kofi Annan devrait aussi rencontrer des représentants de l’Autorité palestinienne avant d’aller au Qatar, en Turquie, en Arabie saoudite, en Egypte, en Jordanie et vraisemblablement en Syrie et en Iran, a dit le porte-parole, qui a ajouté que l’ordre des visites était encore à l’étude.

Aujourd’hui marquait par ailleurs la fin de la visite de la délégation du Secrétaire général au Liban et en Israël, composée de son Conseiller spécial Vijay Nambiar et de Terje Roed-Larsen, Envoyé de l'ONU pour la mise en œuvre de la résolution 1559 (2004) du Conseil de sécurité (dépêche du 21.08.06).

Les deux envoyés sont arrivés à Berlin aujourd’hui, où ils se sont entretenus avec le ministre des Affaires étrangères. Ils ont remercié l’Allemagne pour le soutien logistique qu’elle a fourni à leur mission, a dit le porte-parole.

Lors d’une conférence de presse donnée hier à Tel Aviv, Terje Roed-Larsen s’est dit « optimiste » au regard du déploiement de l’armée libanaise au Sud-Liban, le long de ses frontières, à l’aéroport de Beyrouth et dans les ports maritimes. Il a toutefois rappelé que jusqu’au déploiement complet d’une force internationale au Sud-Liban, il restera dans une certaine mesure un « vide sécuritaire » dans cette zone.