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Le chef de l'UNESCO condamne le meurtre de journalistes au Nicaragua et aux Philippines

Le chef de l'UNESCO condamne le meurtre de journalistes au Nicaragua et aux Philippines

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Après l'assassinat d'un journaliste pakistanais et de deux caméramans de CNN en Iraq, le 3 février, celui d'un journaliste colombien, le 10 février, c'est le cas de journalistes radio assassinés l'un au Philippines, l'autre au Guatemala qui suscite l'indignation du directeur général de l'agence de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture.

Après l'assassinat d'un journaliste pakistanais et de deux caméramans de CNN en Iraq, le 3 février, celui d'un journaliste colombien, le 10 février, c'est le cas de journalistes radio assassinés l'un au Philippines, l'autre au Guatemala qui suscite aujourd'hui l'indignation du directeur général de l'agence de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture.

« Je condamne les meurtres de Ruel Endrinal et de Carlos Guadamuz », déclare le directeur général de l'Organisation pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) , Koïchiro Matsuura, après que le premier ait été abattu à Legaspi, aux Philippines, le 11 février, et que Carlos Guadamuz ait été tué à Managua au Guatemala le 10 février.

« Il est essentiel que de tels crimes soient punis, conformément à la résolution adoptée à l'unanimité par les Etats membres en 1997 », a-t-il ajouté. « S'en prendre à des journalistes à cause du travail qu'ils accomplissent et des opinions qu'ils expriment constitue une atteinte intolérable à la liberté d'expression, un des piliers de la démocratie », a poursuivi Koïchiro Matsuura.

Il a jugé « particulièrement consternant » le lourd tribut payé par les professionnels des médias aux Philippines. D'après les organisations professionnelles, avec le meurtre de Ruel Endrinal, 44 journalistes ont été tués dans ce pays depuis la restauration de la démocratie en 1986. Auparavant, l'année noire de la profession, la pire depuis 1986, avait été 2003 pendant laquelle sept journalistes avaient péri.