En Algérie, l'ONU inaugure un nouveau cycle de dialogue politique inter-libyen
« Nous sommes ici aujourd'hui pour crier haut et fort que plus aucun Libyen ne devrait être tué. Plus aucun Libyen ne devrait perdre la vie », a affirmé le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye et chef de la MANUL, Bernardino Leon, dans son allocution d'ouverture lors du dernier cycle en date de pourparlers politiques inter-libyens, organisé en Algérie.
« Il doit bien y avoir un moyen pour tous les Libyens de vivre ensemble », a-t-il ajouté.
Cette réunion fait suite à un cycle antérieur qui a eu lieu en mars, au cours duquel les participants ont manifesté leur soutien fort en faveur du dialogue pour résoudre pacifiquement la crise en Libye. Les cycles de dialogue précédents avaient réunis des responsables locaux libyens à Genève en janvier, puis à Bruxelles le mois dernier. Les pourparlers sont conçus pour inclure le plus grand nombre de composantes de la société libyenne dans le processus de paix.
S'adressant aux représentants réunis en Algérie, M. Leon a souligné que, si parvenir à un accord s'avèrerait sans doute « très difficile » et ferait nécessairement appel à « la générosité et la détermination » des participants, la pleine acceptation des points de vue divergents restait « l'essence de la démocratie » et la clé de l'avenir en Libye.
« Seuls ceux qui sont contre la démocratie, qui sont pour l'extrémisme, se sont portés absents », a-t-il ajouté.
« Nous allons tous devoir céder un peu de terrain pour parvenir à un accord », a conclu le chef de la MANUL.
Une réunion rassemblant des responsables tribaux devrait se réunir à une date ultérieure en Egypte.