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Deux ans après le séisme, le PAM s'efforce d'améliorer la nutrition en Haïti

Deux ans après le séisme, le PAM s'efforce d'améliorer la nutrition en Haïti

Des enfants haïtiens.
Près de deux ans après le tremblement de terre en Haïti, le journaliste canadien et Ambassadeur de bonne volonté du Programme alimentaire mondial (PAM), George Stroumboulopoulos, a effectué une visite dans le pays pour voir le travail réalisé par l'agence onusienne pour lutter contre la malnutrition.

M. Stroumboulopoulos s'est rendu dans un camp accueillant environ 10.000 déplacés internes et il a visité une grande tente qui abrite le centre médical où les enfants âgés de six mois à cinq ans sont pesés et mesurés pour déterminer leur état de nutrition. Les femmes enceintes et les femmes allaitantes sont également suivies.

En cas de détection de cas de malnutrition, les patients sont immédiatement pris en charge dans le cadre du programme du PAM contre la faim et envoyés dans une autre tente à proximité pour y recevoir une alimentation enrichie jusqu'à ce qu'ils retrouvent leur pleine santé.

« Ce centre de santé ad-hoc doit pouvoir servir un grand nombre de personnes. Il s'occupe des besoins nutritionnels des familles et le centre de nutrition est juste à coté », a noté M. Stroumboulopoulos en observant la clinique en effervescence.

Ensuite, il a visité une école publique où les enfants bénéficient d'une initiative nutritionnelle du PAM. Tous les jours, l'agence onusienne et ses partenaires apportent des repas complets à environ 1,1 million d'écoliers à travers le pays. En plus, le PAM soutient le gouvernement d'Haïti pour élaborer un programme alimentaire pour toutes les écoles en Haïti, notamment en créant des liens directs entre les agriculteurs locaux et les écoles.

« J'apprécie le lien fort entre le programme alimentaire pour les écoles et l'éducation. Cela est fait pour que le modèle ne se limite pas à régler un problème d'urgence. Il ne s'agit pas seulement de nourrir quelqu'un qui a faim. Ici les enfants viennent, ils apprennent, ils lisent et ils mangent. L'apprentissage et la nutrition sont liés », s'est félicité M. Stroumboulopoulos.