« L'avenir du processus de transition politique dans le pays doit être décidé par le peuple et le gouvernement du Myanmar », a-t-il déclaré dans un communiqué publié aujourd'hui à Genève.

Le Rapporteur spécial a déploré la détention, depuis le 21 août, de plus de cent personnes à la suite de manifestations pacifiques contre l'augmentation drastique du prix des combustibles (dépêche du 23.08.2007).

Il a également exprimé sa grande préoccupation au sujet de la grêve de la faim entamée hier par un groupe de détenus du Centre de détention de Kyaikkasan, à la suite du refus des autorités d'apporter des soins médicaux à un co-détenu sévèrement battu pendant les manifestations.

Paulo Sérgio Pinheiro a reçu des informations indiquant que les grévistes de la faim avaient été battus et torturés.

Le 26 août, Louise Arbour, la Haut Commissaire aux droits de l'homme, avait déjà exprimé son inquiétude à la suite de l'interpellation de représentants d'étudiants et d'autres manifestants, et avait appelé le gouvernement du Myanmar à les libérer. (dépêche du 27.08.2007).

Le Rapporteur spécial exhorte les gouvernements de la région à aider le gouvernement à sortir de la crise.

Il contactera le président du Conseil des droits de l'homme pour exprimer son inquiétude et l'informer de la situation.

« Il espère que le Conseil des droits de l'homme pourra jouer un rôle important dans la situation actuelle », indique le communiqué.