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Le Panama, candidat de compromis pour le siège latino-américain du Conseil de sécurité

Le Panama, candidat de compromis pour le siège latino-américain du Conseil de sécurité

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Le Guatemala et le Venezuela se sont accordés hier pour abandonner la course à un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité et soutenir le Panama comme candidat de compromis pour représenter le groupe latino-américain, a annoncé aujourd&#39hui la porte-parole de l&#39Assemblée générale.

Les 192 Etats membres devraient entériner ce choix mardi par un vote à l'Assemblée générale, a ajouté sa porte-parole, Gail Bindlay-Taylor, lors d'un point de presse, au siège de l'ONU à New York.

Les ministres des Affaires étrangères du Guatemala et du Venezuela ont affirmé que « le Panama avait été choisi parce que c'était un pays qui avait des liens très étroits avec les deux pays », a-t-elle rapporté.

Après 47 scrutins, ni le Guatemala ni le Venezuela n'avaient réussi à obtenir la majorité des deux tiers des suffrages exprimés requise (dépêche du 3110.06).

Ces deux pays sont les candidats officiels pour le siège revenant au « Groupe des pays d'Amérique latine et des Caraïbes ». Ils briguent la succession de l'Argentine, dont le mandat expirera le 31 décembre 2006.

Le scrutin avait démarré le 16 octobre.

Dès le premier tour, avaient été élues l'Afrique du Sud, la Belgique, l'Indonésie et l'Italie. Ces pays remplaceront, pour deux ans, et à partir du 1er janvier 2007, le Danemark, la Grèce, le Japon et la République-Unie de Tanzanie.

Chaque année, l'Assemblée générale élit, à bulletins secrets, cinq des 10 membres non permanents du Conseil pour remplacer les pays sortants qui ne sont pas immédiatement rééligibles.