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Erythrée : la liberté de circulation essentielle au maintien de la paix, rappelle le Secrétaire général

Erythrée : la liberté de circulation essentielle au maintien de la paix, rappelle le Secrétaire général

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Le Secrétaire général a condamné aujourd'hui la décision des autorités érythréennes de restreindre, à partir du 5 octobre, l'espace aérien de leur pays aux hélicoptères de la Mission de l'ONU en Érythrée et en Éthiopie, rappelant que la liberté de circulation est un principe fondamental des opérations de maintien de la paix.

« Le Secrétaire général est très préoccupé par la décision de l'Érythrée qui limitera gravement la capacité opérationnelle de la MINUEE de s'acquitter de son mandat, tel que le demandaient les deux parties et l'autorisait le Conseil de sécurité. Cette évolution des choses pourrait exacerber les soupçons qui prévalent dans la zone frontalière et créer l'instabilité », indique un message transmis aujourd'hui par son porte-parole.

« La restriction affectera également la sécurité du personnel de la MINUEE et ses opérations. Le Secrétaire général souligne que la liberté de circulation est un principe fondamental de toutes les opérations de maintien de la paix », affirme le message.

« Le Secrétaire général se joint au Conseil de sécurité pour appeler le gouvernement de l'Érythrée à revenir immédiatement sur sa décision et lance un appel aux deux parties pour qu'elles fassent preuve d'un maximum de retenue », ajoute le message.

Le message rappelle encore que « compte tenu de la gravité de la situation, le Conseil de sécurité s'est réuni, hier soir, à la demande du Secrétaire général, pour examiner la question » (voir notre dépêche d'aujourd'hui).

Lors d'un point avec la presse aujourd'hui à l'ONU, le Secrétaire général a indiqué que le gouvernement érythréen n'avait « donné aucun motif » à sa décision.

Interrogé sur le risque de la reprise du conflit le long de la frontière avec l'Ethiopie, il a souligné que la persistance d'une situation « non résolue » et de l'accroissement es tensions des deux côtés était une source de préoccupation.