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Le Venezuela dénonce les sanctions à son égard et accuse les Etats-Unis d'unilatéralisme

Le Ministre vénézuelien des affaires étrangères, Jorge Arreaza, lors du débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies. Photo ONU/Cia Pak
Le Ministre vénézuelien des affaires étrangères, Jorge Arreaza, lors du débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies. Photo ONU/Cia Pak

Le Venezuela dénonce les sanctions à son égard et accuse les Etats-Unis d'unilatéralisme

Le Venezuela a dénoncé lundi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies les sanctions économiques à son égard et exigé que les gouvernements qui les imposent « dédommagent » les populations impactées.

« Nous avons subi des attaques multiformes contre notre économie et notre monnaie, ce qui s'est traduit par des violences politiques », s'est plaint le Ministre des affaires étrangères de la République bolivarienne du Venezuela, Jorge Arreaza Montserrat, dans un discours prononcé au débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies au siège de l'Organisation à New York.

« L'administration Trump a imposé des sanctions économiques illicites à notre économie le 25 août afin d'infliger des souffrances à notre peuple, pour obliger à opérer des changements non démocratiques à notre système de gouvernance », a dénoncé M. Montserrat, avant d'exiger que la population du Venezuela soit « dédommagée ».

M. Arreaza a demandé que l'ONU se dresse contre ce qu'il considère comme des tentatives d'unilatéralisme de la part des Etats-Unis. « La maison du multilatéralisme a été profanée (...) par des pouvoirs arrogants, qui cherchent à imposer leur règle du jeu », a-t-il accusé.

Le ministre a enfin dénoncé le « blocus criminel » qui vise la République de Cuba « depuis plus de cinquante années », preuve, selon M. Arreaza, de « l'unilatéralisme pervers » des Etats-Unis.

« Le Président des Etats-Unis, grand empereur du monde, a utilisé cette tribune (...) pour la guerre, la destruction totale d'Etats membres (...), comme s'il jouissait d'un pouvoir dictatorial absolu », a-t-il ajouté, en référence au discours du Président des Etats-Unis Donald Trump, mardi dernier, devant l'Assemblée générale des Nations Unies.