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Venezuela : le chef des droits de l'homme de l'ONU réclame la libération immédiate de deux dirigeants de l'opposition

Manifestants dans le quartier de La Castellana, dans l'est de Caracas, au Venezuela, en août 2017. Photo Helena Carpio/IRIN
Manifestants dans le quartier de La Castellana, dans l'est de Caracas, au Venezuela, en août 2017. Photo <a href=http://bit.ly/2vkFd1n>Helena Carpio/IRIN</a>

Venezuela : le chef des droits de l'homme de l'ONU réclame la libération immédiate de deux dirigeants de l'opposition

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a réclamé mardi la libération immédiate de deux dirigeants de l'opposition au Venezuela et de tous ceux qui sont détenus pour l'exercice de leurs droits à la liberté d'expression et de réunion.

« Je suis profondément préoccupé par le fait que les dirigeants de l'opposition Leopoldo Lopez et Antonio Ledezma aient encore été arrêtés par les autorités vénézuéliennes après la révocation de leur assignation à domicile », a dit M. Zeid dans un communiqué de presse. Il a précisé que le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire considère que la détention de MM. Lopez et Ledezma est arbitraire.

« J'exhorte le gouvernement à libérer immédiatement tous ceux qui sont détenus pour avoir exercé leurs droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique », a-t-il ajouté.

Le chef des droits de l'homme de l'ONU a aussi regretté qu'au moins 10 personnes soient décédées au Venezuela au cours du week-end dans le cadre de manifestations liées au scrutin pour élire une Assemblée constituante.

« Les enquêtes sur ces décès doivent être menées de manière rapide, efficace et indépendante, avec la pleine coopération du gouvernement », a dit M. Zeid.

Il a également exhorté les autorités à ne pas aggraver encore plus une situation extrêmement instable par l'utilisation d'une force excessive, « notamment des raids violents contre des domiciles par des forces de sécurité qui ont été menés dans diverses régions du pays ».

« Je demande à toutes les parties prenantes de s'abstenir de l'usage de la violence », a dit le Haut-Commissaire.