L'AIEA et 82 pays participent à un exercice pour tester la réponse à un accident nucléaire

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ainsi que 82 États membres et 10 organisations internationales ont conclu jeudi un exercice pour tester la réponse à un accident simulé dans une centrale nucléaire en Hongrie.

Le scénario de l'accident dans la centrale nucléaire de Paks prévoyait une importante émission de matières radioactives dans l'atmosphère. Cela a obligé les États à aborder des questions telles que l'échange rapide d'informations, l'évaluation de la situation, les décisions relatives aux mesures de protection et autres mesures d'intervention, notamment au niveau médical, de la communication, de l'importation/exportation de marchandises et des passages frontaliers.

« Il est important de se préparer au pire, tout s'efforçant de faire en sorte que cela ne se produise jamais », a déclaré Juan Carlos Lentijo, Directeur général adjoint de l'AIEA et chef du département de sûreté et de sécurité nucléaires. « Grâce à des exercices comme celui-ci, nous pouvons évaluer notre état de préparation en cas d'accident nucléaire et identifier les bonnes pratiques et les domaines à améliorer ».

Des exercices à grande échelle de ce genre sont menés tous les trois à cinq ans pour tester les mesures en place pour remplir les obligations découlant de la Convention sur la notification précoce d'un accident nucléaire et de la Convention sur l'assistance en cas d'accident nucléaire ou d'urgence radiologique.

L'exercice qui a duré deux jours cette semaine aidera les organisations participantes à développer leur coopération entre elles et avec les États membres lors d'une situation d'urgence aux niveaux national et international.

Au cours des prochaines semaines, l'AIEA rassemblera les commentaires des participants dans un rapport qui permettra d'identifier les bonnes pratiques et les domaines à améliorer.