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L'Assemblée générale crée le Bureau de lutte contre le terrorisme

Vue de la salle de l'Assemblée générale des Nations Unies (archives). Photo ONU/Cia Pak
Vue de la salle de l'Assemblée générale des Nations Unies (archives). Photo ONU/Cia Pak

L'Assemblée générale crée le Bureau de lutte contre le terrorisme

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté ce matin une résolution créant le Bureau de lutte contre le terrorisme, saluant ainsi la première grande réforme institutionnelle du nouveau Secrétaire général de l'ONU, António Guterres.

Cette initiative détache du Département des affaires politiques l'actuel Bureau de l'Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme et le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, ainsi que leur personnel et toutes les ressources ordinaires et extrabudgétaires qui leur sont affectées, et les regroupe pour former le Bureau de lutte contre le terrorisme.

Cette résolution, a salué le Président de l'Assemblée générale, Peter Thomson, augmentera la capacité de l'ONU à aider ses États Membres à mettre en œuvre les quatre piliers de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, en garantissant une « meilleure coordination et cohérence sur l'ensemble du système onusien » et en améliorant la « visibilité, l'appui et la mobilisation de ressources » dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme déployés par l'Organisation.

Par ce texte, l'Assemblée générale apprécie l'important travail qu'accomplit le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme. Elle souligne que les accords existants relatifs aux contributions, ainsi que les fonctions, la présidence et la composition de son Conseil consultatif seront maintenus, et que les ressources budgétaires et financières du Centre seront uniquement utilisées pour l'exécution de son programme de travail.

L'Assemblée générale insiste aussi sur la nécessité de faire en sorte que le Bureau de lutte contre le terrorisme, qui sera dirigé par un Secrétaire général adjoint, soit doté de suffisamment de moyens et de ressources pour mener à bien les activités qui lui sont prescrites.

L'Assemblée générale a ensuite voté pour renouveler 21 membres de l'ECOSOC. Au cours d'une élection partielle, elle a élu pour le compte du groupe des États d'Europe de l'est, la Roumanie par 172 voix, pour un mandat qui commencera le 1er janvier 2018 et se terminera le 31 décembre 2019, après le renoncement de la Bosnie-Herzégovine à son siège à partir de décembre 2017. Elle a aussi élu le Canada avec 166 voix et le Danemark 167 voix, pour le Groupe des États d'Europe de l'ouest et autres États, après le renoncement respectivement de l'Australie et de la Suède au 31 décembre 2017.

Le mandat du Canada au sein de l'ECOSOC commencera le 1er janvier 2018 et se terminera le 31 décembre 2018 tandis que celui du Danemark débutera toujours le 1er janvier 2018 et prendra fin le 31 décembre 2019.

Au cours d'un scrutin pour élire 18 membres de l'ECOSOC, l'Assemblée générale a élu l'Allemagne 182, le Belarus 182 voix, l'Équateur 182 voix, El Salvador 181 voix, l'Espagne 181 voix, la France 177 voix, le Ghana 183 voix, l'Inde 183 voix, l'Irlande 180 voix, le Japon 185 voix, le Malawi 184 voix, le Mexique 182 voix, le Maroc 177, les Philippines 182 voix, le Soudan 175 voix, le Togo 184 voix, la Turquie 179 voix et l'Uruguay 180 voix. Ces dix-huit pays sont élus membres de l'ECOSOC pour un mandat de trois ans commençant le 1er janvier 2018.