Kenya : de nouvelles contributions permettent au PAM de reprendre la distribution de rations complètes aux réfugiés
Après plus d'un an de réduction des rations en raison d'une pénurie de fonds, de nouvelles contributions de bailleurs de fonds ont permis au Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies de reprendre la distribution de rations alimentaires complètes aux réfugiés dans les camps de Dadaab et de Kakuma, au Kenya, depuis le 1er avril.
Cependant, le financement actuellement disponible pour les transferts d'argent en espèces, qui représentent 30% de l'aide alimentaire apportée aux réfugiés, ne durera que jusqu'à mai, a précisé le PAM dans un communiqué de presse.
« Nous sommes ravis d'annoncer que les nouvelles contributions des bailleurs de fonds nous permettent de reprendre des rations complètes pour les réfugiés », a déclaré la Directrice du PAM au Kenya, Annalisa Conte. « Cependant, nous exhortons nos bailleurs de fonds à continuer d'octroyer de nouvelles ressources pour nous permettre de continuer à fournir cette aide alimentaire à 420.000 personnes ».
Les bailleurs de fonds suivants (par ordre alphabétique) ont annoncé de nouvelles contributions aux opérations du PAM au Kenya pour les réfugiés : le Canada (2,2 millions de dollars), la Chine (5 millions de dollars), l'Allemagne (2,7 millions de dollars dans le cadre d'une contribution pluriannuelle), le Japon (2,2 millions de dollars), la Suède (1 million de dollars) et le Royaume-Uni (5,1 millions de dollars dans le cadre d'une contribution pluriannuelle). Une contribution en nature des Etats-Unis d'une valeur de 22,5 millions de dollars est aussi arrivée dans le pays.
Un financement insuffisant a obligé le PAM à réduire les rations alimentaires des réfugiés de 50% en décembre 2016.
Chaque mois, le PAM fournit à chaque réfugié plusieurs types d'aliments (céréales, légumes secs, huile végétale, farine enrichie de nutriments) et un virement en espèces équivalant à un tiers des besoins alimentaires minimaux. L'argent envoyé par téléphones portables permet aux réfugiés d'acheter les produits alimentaires de leur choix sur les marchés locaux.