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Le chef de l'ONU condamne des tirs de missiles balistiques par la Corée du Nord

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
ONU/Violaine Martin (archives)
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Le chef de l'ONU condamne des tirs de missiles balistiques par la Corée du Nord

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a condamné lundi les tirs de missiles balistiques par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), dont trois ont atterri dans la zone économique exclusive du Japon.

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a condamné lundi des tirs de missiles balistiques par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), dont trois ont atterri dans la zone économique exclusive du Japon.

« De telles actions violent les résolutions du Conseil de sécurité et portent gravement atteinte à la paix et à la stabilité régionales », a dit le porte-parole adjoint du Secrétaire général, Farhan Haq, dans une déclaration à la presse.

« Le Secrétaire général réitère son appel aux dirigeants de la RPDC de s'abstenir de nouvelles provocations et de respecter pleinement ses obligations internationales", a-t-il ajouté.

De son côté, le Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a demandé lundi à la RPDC de coopérer avec son agence sur son programme nucléaire.

« Je reste sérieusement préoccupé par le programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée. Il est profondément regrettable que la République populaire démocratique de Corée n'ait manifesté aucune indication de son intention de se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité adoptées en réponse à ses deux essais nucléaires de l'année dernière », a dit M. Amano dans un discours devant le Conseil des gouverneurs de l'AIEA à Vienne, en Autriche.

Le chef de l'agence onusienne a demandé à nouveau à la RPDC « de respecter pleinement les obligations qui lui incombent en vertu des résolutions du Conseil de sécurité, de coopérer rapidement avec l'Agence et de résoudre toutes les questions en suspens, y compris celles qui sont survenues en l'absence d'inspecteurs du pays ». Il a ajouté que l'AIEA se tenait prête « à jouer un rôle essentiel dans la vérification du programme nucléaire de la RPDC ».

M. Amano a également évoqué lundi le programme de vérification et de surveillance de l'AIEA en Iran.

« L'Agence vérifie et suit, depuis plus d'un an, la mise en œuvre par l'Iran de ses engagements liés au nucléaire dans le cadre du Plan d'action global intégré », a-t-il souligné.

En janvier, l'AIEA a ainsi vérifié le transfert de centrifuges et d'infrastructures en excédent de l'usine d'enrichissement de Fordow vers l'usine d'enrichissement de Natanz, où elles sont maintenant stockées sous la surveillance continue de l'Agence.

L'AIEA « continue de vérifier le non-détournement de matériaux nucléaires déclarés par l'Iran en vertu de son Accord sur les garanties. Les évaluations concernant l'absence de matériaux et d'activités nucléaires non déclarés en Iran se poursuivent », a souligné M. Amano.