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Le renforcement des partenariats régionaux sera au cœur des priorités de la Commission de consolidation de la paix de l'ONU en 2017

Le président de la Commission de la consolidation de la paix de l'ONU, Cho Tae-yul (à droite), devant la presse. Photo ONU/Eskinder Debebe
Le président de la Commission de la consolidation de la paix de l'ONU, Cho Tae-yul (à droite), devant la presse. Photo ONU/Eskinder Debebe

Le renforcement des partenariats régionaux sera au cœur des priorités de la Commission de consolidation de la paix de l'ONU en 2017

Le renforcement des partenariats de l'ONU avec l'Union africaine, l'autonomisation des femmes et des jeunes et une plus grande coopération avec la Banque mondiale figurent parmi les priorités de la Commissiion de consolidation de la paix (CCP) des Nations Unies en 2017.

Le renforcement des partenariats de l'ONU avec l'Union africaine, l'autonomisation des femmes et des jeunes et une plus grande coopération avec la Banque mondiale figurent parmi les priorités de la Commission de consolidation de la paix (CCP) des Nations Unies en 2017.

Le Représentant permanent de la République de Corée, Cho Tae-yul, a été élu mercredi Président de la CPP pour cette année. Lors d'une conférence de presse à New York, M. Cho s'est dit « très encouragé » par l'enthousiasme des Etats membres en faveur d'une grande coopération internationale, « ce qui est de très bonne augure pour la Commission de consolidation de la paix ».

Le nouveau Président de la CPP a détaillé un certain nombre de priorités, notamment celle de tirer parti des progrès réalisés dans le renforcement des partenariats avec les groupes régionaux et sous-régionaux.

« (Les groupes) sont mieux armés pour comprendre les causes profondes », a déclaré M. Cho, ajoutant qu'il soutient personnellement une coopération régionale plus forte, en particulier en Afrique, continent où sont situés les six pays actuellement inscrits à l'ordre du jour de la Commission. Ces pays sont le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria et la République centrafricaine.

Outre le travail propre à chaque pays, la Commission travaille également sur des questions thématiques telles que le renforcement des institutions et l'amélioration de la participation des femmes et des jeunes.

M. Cho a indiqué que la CPP continuera également cette année à travailler à devenir un organisme « plus transparent, responsable et souple » par l'utilisation de nouvelles méthodes de travail, précisant qu'un certain nombre de nouvelles améliorations ont été présentées ce mercredi.

Créée en 2005, la CPP soutient un pays à travers toutes les étapes d'un conflit, y compris le relèvement après le conflit et le développement socio-économique.

La CPP siège entre le Conseil de sécurité de l'ONU dont les 15 membres sont principalement chargés de maintenir la paix et la sécurité dans le monde; l'Assemblée générale, qui réunit les 193 États membres de l'ONU et le Conseil économique et social, qui travaille avec les 14 agences spécialisées des Nations Unies. Elle collabore étroitement avec des organismes régionaux tels que l'Union africaine, l'Union européenne et l'Organisation de la Conférence islamique, des représentants des pays qui sont les principaux contributeurs financiers et de troupes aux Nations Unies, ainsi que de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

Un soutien financier accru au Fonds de consolidation de la paix, qui a affecté 623 millions de dollars depuis sa création en 2015, est également une priorité essentielle pour cette année. M. Cho a déclaré avoir « entamé un dialogue préliminaire » avec la Banque mondiale pour voir comment obtenir le montant annuel cible de 100 millions de dollars.

Le nouveau Président de la CPP travaille également à « améliorer le Fonds par des partenariats stratégiques » avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d'autres partenaires.

L'été dernier, ONU Info a mis en lumière le travail de la CPP et du Fonds de consolidation de la paix à travers l'exemple du réapprentissage du « vivre ensemble » au Mali.