Chypre peut être le symbole d'espoir dont le monde a besoin, selon le chef de l'ONU
S'exprimant devant la presse lors d'une pause dans les discussions au Palais des Nations, M. Guterres a dit espérer « une percée », estimant que le peuple de Chypre le méritait et que le monde en avait besoin.
« Nous sommes confrontés à de nombreuses situations de catastrophes. Nous avons vraiment besoin d'un symbole d'espoir. Je crois fermement que Chypre peut être le symbole d'espoir au début de 2017 », a-t-il ajouté.
La conférence réunit pour la première fois non seulement les dirigeants chypriote grec et chypriote turc, mais aussi les puissances garantes - la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni. L'objectif est de réunifier cette île méditerranéenne, qui est divisée depuis 1974.
M. Guterres a rendu hommage à l'attitude affichée par le dirigeant chypriote grec, Nicos Anastasiades, et le chef chypriote turc, Mustafa Akinci, au cours des 20 mois de négociations destinées à réunifier Chypre.
Le Secrétaire général a qualifié la séance d'ouverture des pourparlers de jeudi d' « extrêmement constructive », mais a ajouté que « nous ne sommes pas ici pour une solution rapide » mais plutôt pour « une solution solide et durable ».
À cet égard, la conférence se poursuivra « le temps nécessaire », a-t-il dit, soulignant la nécessité d'un instrument qui réponde aux préoccupations de sécurité des deux communautés.
Mercredi, le Conseiller spécial des Nations Unies sur Chypre, Espen Barth Eide, qui a facilité les pourparlers entre les deux parties, a déclaré que les discussions étaient « sur la bonne voie ».
A la fin de la journée, les participants à la conférence ont publié une déclaration à la presse dans laquelle ils ont félicité M. Anastasiades et M. Akinci pour « les progrès remarquables réalisés au cours des 20 derniers mois dans le cadre des pourparlers ». « C’est grâce à ces efforts qu’il a été possible d’organiser la conférence aujourd’hui », ont-ils ajouté.
Les discussions ce jeudi à Genève ont souligné « l'intention des participants de trouver des solutions mutuellement acceptables sur la sécurité et les garanties qui répondent aux préoccupations des deux communautés », a encore dit le communiqué de presse.
« Les participants ont reconnu que c'est le moment de conclure les négociations. Il s'agit d'une occasion historique à ne pas manquer », a-t-il ajouté.