Le HCR condamne la violence croissante contre les civils en République centrafricaine
Le HCR « condamne fermement les attaques contre des civils qui entravent sérieusement la livraison d'une aide humanitaire d'urgence aux populations dans le besoin », a déclaré le représentant de l'agence onusienne pour le pays, Kouassi Lazare Etien, dans un communiqué de presse.
Au cours du mois écoulé, les combats entre les miliciens ex-Séléka et les combattants anti-Balaka ont affecté les régions occidentale, orientale et centrale du pays et la capitale, Bangui, selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
Selon la Mission, au moins 11 personnes ont été tuées et 22 blessées lors d'affrontements qui ont suivi l'assassinat d'un officier de l'armée le 4 octobre, et 14 personnes sont toujours portées disparues.
La MINUSCA a également indiqué que 150 personnes ont fui leurs maisons et 35 familles ont trouvé refuge dans la capitale, Bangui.
Lors d'un autre incident violent dans le nord-ouest du pays mardi, 30 personnes ont cherché refuge dans le camp de Cambatt à l'entrée sud de la ville de Koui, tandis que 130 autres ont cherché refuge dans le camp de Gabbatt au nord.
« Les activités de groupes armés engendrent de l'insécurité et provoquent des mouvements de population. Les personnes déplacées ont perpétuellement besoin de nourriture, d'ustensiles, de médicaments et d'un accès à l'éducation », a déclaré M. Etien.
Le HCR s'est dit particulièrement inquiet de l'insécurité croissante dans la préfecture orientale du Haut-Mboumou, qui abrite 2.748 réfugiés congolais à Zemio, 1.057 Congolais à Obo, ainsi que 4.222 réfugiés sud-soudanais à Bambouti.