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L'agence ONU-Femmes plaide pour l'égalité des sexes dans les universités

L'Ambassadrice de bonne volonté d'ONU-Femmes, Emma Watson, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU. Photo ONU/Laura Jarriel
L'Ambassadrice de bonne volonté d'ONU-Femmes, Emma Watson, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU. Photo ONU/Laura Jarriel

L'agence ONU-Femmes plaide pour l'égalité des sexes dans les universités

L'agence onusienne ONU-Femmes a plaidé pour l'égalité des sexes dans les universités, à l'occasion de la présentation mardi d'un nouveau rapport sur son initiative « HeForShe IMPACT 10x10x10 » en marge du débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.

La présentation de ce rapport marque le premier anniversaire de cette initiative lancée en 2015, qui vise à encourager les responsables politiques, les universitaires et les chefs d'entreprise à s'engager dans le cadre de la campagne HeForShe pour une mise en œuvre réelle de l'égalité femmes-hommes dans les conseils d'administration, les salles de classe et les capitales mondiales.

Le rapport présente les promesses et les progrès réalisés par 10 universités qui participent à cette initiative. Ces universités sont : l'Université de Georgetown (Etats-Unis), l'Université de Hong Kong (Chine), Université de Leicester (Royaume-Uni), l'Université de Nagoya (Japon), l'Université d'Oxford (Royaume-Uni), l'Université de São Paulo (Brésil), Institut d'études politiques de Paris (France), Université de Stony Brook (Etats-Unis), l'Université de Waterloo (Canada) et l'Université de Witwatersrand (Afrique du Sud).

Le rapport aborde trois déséquilibres auxquels les universités peuvent remédier : le ratio hommes/femmes parmi les enseignants et les postes administratifs élevés, les domaines d'études choisis par les jeunes femmes comparés à ceux choisis par les jeunes hommes; et le nombre d'étudiantes dans les universités par rapport à leur égalité d'accès aux postes d'enseignants universitaires et aux filières professionnelles ».

« Chaque génération d'étudiants universitaires issue de ces années formatrices est une nouvelle chance pour que le monde fasse des progrès », a déclaré la Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, lors d'une conférence de presse.

Selon l'agence onusienne, avec plus de la moitié de la population mondiale âgée de moins de 30 ans et un nombre croissant de diplômés universitaires, les universités ont une occasion sans précédent de changer les choses.

Les dix universités impliquées se sont engagées à combler l'écart entre les sexes dans l'administration et chez les enseignants, à créer des centres d'excellence en matière d'égalité entre les sexes et à mettre fin à la violence sur les campus.

« Le développement durable est impossible et la paix ne sera pas durable sans une autonomisation de chaque jeune fille et de chaque jeune femme », a dit la Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova.

L'actrice britannique et Ambassadrice de bonne volonté d'ONU-Femmes, Emma Watson, qui a participé au lancement de la campagne HeForShe en 2014, était présente mardi au moment de la présentation du rapport. « Une bonne université est comme une petite utopie, c'est un modèle miniature de ce à quoi la société pourrait ressembler. Tous nos champions d'IMPACT ont choisi de faire de l'égalité des sexes un élément central de la façon dont ils éduquent leurs élèves ».