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Yémen : Ban Ki-moon condamne l'attaque d'une école

Une salle de classe à Sa’ada, au Yémen, gravement endommagée dans le récent conflit en avril 2016.
UNICEF/UN026956/Madhok
Une salle de classe à Sa’ada, au Yémen, gravement endommagée dans le récent conflit en avril 2016.

Yémen : Ban Ki-moon condamne l'attaque d'une école

Le Secrétaire général, Ban Ki-moon, a condamné dimanche l'attaque d'une école survenu le 13 août dans le gouvernorat de Sa''ada dans le nord du Yémen. M. Ban a demandé une enquête rapide sur cette attaque qui semble avoir été un raid aérien et a tué au moins 10 enfants et fait de nombreux blessés.

Le Secrétaire général, Ban Ki-moon, a condamné dimanche l'attaque d'une école survenue le 13 août dans le gouvernorat de Sa''ada dans le nord du Yémen. M. Ban a demandé une enquête rapide sur cette attaque qui semble avoir été un raid aérien et a tué au moins 10 enfants et fait de nombreux blessés.

« Le Secrétaire général note avec consternation que les civils, y compris les enfants, continuent de faire les frais de l'intensification des combats et des opérations militaires au Yémen », a indiqué son porte-parole dans une déclaration à la presse.

« Il exhorte les parties à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher de nouvelles violations du droit international humanitaire et relatif aux droits de l'homme et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les civils et les infrastructures civiles », a-t-il ajouté.

Le Fond des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a également condamné cette attaque dans un communiqué publié samedi et souligne que le nombre d'enfants tués ou blessés par les frappes aériennes, les combats de rue et les mines a fortement augmenté depuis l'intensification des violence au Yémen la semaine dernière.

« Les enfants tués, âgés entre six et 14 ans, étaient en train d'étudier dans une école située dans le village de Jumaa Bin Fadil à Haydan. Les enfants survivants sont traités dans un hôpital de Sa'ada », a précisé l'UNICEF.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) avait indiqué vendredi une hausse continue du nombre de victimes civiles au Yémen au cours de ces dernières semaines.

Début août, l'Envoyé spécial des Nations Unies chargé de faciliter les pourparlers de paix sur le Yémen, Ismail Ould Cheikh Ahmed, avait annoncé que ces discussions, étaient suspendues pendant un mois.

Le Secrétaire général a réitéré qu'il n'y a pas de solution militaire à la crise au Yémen et a invité les parties à renouveler – « sans délai et de bonne foi » - leur engagement avec son Envoyé spécial dans la poursuite d'une solution négociée.