L'actualité mondiale Un regard humain

Centrafrique : l'ONU condamne le meurtre d'un Casque bleu à Bangui

Des Casques bleus transportent des urnes lors du scrutin du 30 décembre 2015 en République centrafricaine. Photo MINUSCA
Des Casques bleus transportent des urnes lors du scrutin du 30 décembre 2015 en République centrafricaine. Photo MINUSCA

Centrafrique : l'ONU condamne le meurtre d'un Casque bleu à Bangui

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné lundi le meurtre d'un Casque bleu de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), survenu le 24 juin à Bangui.

« Le Casque bleu a été tué par balle par des hommes armés non identifiés dans des circonstances encore non élucidées », a précisé le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.

M. Ban a présenté ses sincères condoléances à la famille de la victime et au gouvernement du Sénégal.

« Le Secrétaire général exprime sa préoccupation concernant l'évolution récente de la situation sécuritaire dans le pays, notamment à Bangui. Il appelle le Président Faustin-Archange Touadéra, le gouvernement centrafricain et tous les acteurs pertinents à continuer de poursuivre un processus inclusif pour la mise en œuvre du désarmement des groupes armés dans un esprit de réconciliation nationale et d'intégration », a dit son porte-parole.

« Le Secrétaire général réitère que les attaques contre ceux qui travaillent pour la paix et la sécurité en République centrafricaine sont inacceptables. Il appelle le gouvernement à s'assurer qu'une enquête complète sur les circonstances du crime soit conduite et que les auteurs soient traduits en justice », a-t-il ajouté.

Plus tôt lundi, la MINUSCA a indiqué qu'alertés de l'incident, les Casques bleus, de concert avec les forces centrafricaines de sécurité intérieure, avaient « aussitôt organisé des recherches pour retrouver le corps de la victime à l'endroit présumé de l'incident ». La dépouille a été retrouvée à l'Hôpital général de Bangui, dans des circonstances non encore élucidées.

La MINUSCA a condamné dans les termes les plus forts « cet acte ignoble et injustifié ».

« Porter atteinte à la vie d'un soldat de la paix peut être considéré comme un crime de guerre. Tout sera mis en place pour retrouver les auteurs afin qu'ils répondent de leurs forfaits devant la justice», a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la République centrafricaine et chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga.

La MINUSCA a présenté ses condoléances les plus attristées et émues à la famille de la victime, à son contingent et à son pays.