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RDC : le Conseil de sécurité proroge d'un an le mandat de la MONUSCO

Des Casques bleus de la MONUSCO en patrouille dans la ville de Pinga, en République démocratique du Congo, en 2015. Photo MONUSCO/Marie Frechon
Des Casques bleus de la MONUSCO en patrouille dans la ville de Pinga, en République démocratique du Congo, en 2015. Photo MONUSCO/Marie Frechon

RDC : le Conseil de sécurité proroge d'un an le mandat de la MONUSCO

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mercredi une résolution dans laquelle il proroge jusqu'au 31 mars 2017 le mandat de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et insiste sur la tenue des élections prévues à la fin de l'année.

Le mandat de la MONUSCO étant prorogé pour une nouvelle période d'un an, le Conseil de sécurité maintient l'effectif actuel d'environ 20.000 éléments et réaffirme que toute reconfiguration de la Mission devra être arrêtée en fonction des progrès accomplis dans les priorités stratégiques, à savoir la protection des civils et la stabilisation de la situation.

La MONUSCO est appelée à fournir une assistance technique et un soutien logistique pour la révision des listes électorales et pour la tenue des élections, ce soutien devant être évalué en permanence en fonction des progrès accomplis par les autorités congolaises dans la conduite des opérations électorales.

Dans sa résolution, le Conseil invite donc la Commission électorale nationale indépendante à publier un calendrier complet révisé couvrant la totalité du cycle électoral et demande au gouvernement de la RDC d'élaborer rapidement un budget et un code de conduite pour les élections et d'actualiser les listes électorales en toute régularité afin que les élections puissent se tenir dans les temps, en particulier la présidentielle et les législatives de novembre 2016.

Le Conseil demande aussi à toutes les parties prenantes d'engager un dialogue politique ouvert et sans exclusive sur la tenue de l'élection présidentielle, conformément à la Constitution. Il appuie, ce faisant, la décision de l'Union africaine d'engager des consultations sur ce dialogue.

Dans son dernier rapport sur la situation en RDC, le Secrétaire général constate que le processus électoral est dans l'impasse, « la méfiance s'accentuant à l'égard de la proposition du Président Joseph Kabila de tenir un dialogue national pour en sortir ».