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L'ONU célèbre le dixième anniversaire du Fonds central pour les interventions d'urgence

Une aide immédiate de 15 millions de dollars allouée par le Fonds central pour les interventions d'urgence (CERF) a permis aux partenaires humanitaires d'acheminer une aide vitale à des millions de personnes touchées par un tremblement de terre de magnitu
Laxmi Prasad Ngakhusi/PNUD Népal
Une aide immédiate de 15 millions de dollars allouée par le Fonds central pour les interventions d'urgence (CERF) a permis aux partenaires humanitaires d'acheminer une aide vitale à des millions de personnes touchées par un tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal le 25 avril 2015.

L'ONU célèbre le dixième anniversaire du Fonds central pour les interventions d'urgence

L'Organisation des Nations Unies a célébré jeudi le dixième anniversaire du Fonds central pour les interventions d'urgence (CERF), qui avait été créé par l'Assemblée générale pour octroyer rapidement de l'argent afin de faire face à des crises humanitaires.

« Au cours de la décennie écoulée, le Fonds a été un élément essentiel de notre réponse humanitaire, et il a renforcé la crédibilité des Nations Unies », a souligné le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors d'une cérémonie au siège de l'Organisation à New York.

« Parmi les points forts du CERF, il y a sa souplesse et sa rapidité. Les ressources du CERF ne sont pas destinées à des pays ou des crises spécifiques mais peuvent être déployées rapidement là où les besoins sont les plus grands », a-t-il ajouté.

Le CERF est utilisé notamment quand il y a une crise soudaine ou bien dans le cas d'une crise prolongée. « Que ces crises fassent la une des médias ou pas, l'argent du CERF est octroyé en fonction des besoins », a souligné M. Ban, notant que ce fonds « incarne l'esprit de solidarité mondiale ».

Ainsi, depuis 2011, le CERF a octroyé plus de 200 millions de dollars pour les efforts humanitaires en Syrie et dans les pays voisins.

Le chef de l'ONU a également pris l'exemple du soutien apporté par le CERF à l'Ethiopie, au Malawi et au Honduras qui sont affectés par le phénomène El Nino.

Face aux besoins, Ban Ki-moon a réclamé le soutien des bailleurs de fonds internationaux au CERF afin que celui-ci puisse continuer à répondre aux besoins urgents à travers le monde.

« Investir dans le CERF, c'est investir dans la vie et dans notre humanité partagée », a-t-il conclu.