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Asie-Pacifique : ralentissement des échanges commerciaux sur fond de croissance mondiale plus faible, selon l'ONU

Activités commerciales portuaires au Cambodge : des produits du Vietnam arrivent au port autonome de Phnom Penh dans la province de Kandal (archives).
Banque mondiale/Chhor Sokunthea
Activités commerciales portuaires au Cambodge : des produits du Vietnam arrivent au port autonome de Phnom Penh dans la province de Kandal (archives).

Asie-Pacifique : ralentissement des échanges commerciaux sur fond de croissance mondiale plus faible, selon l'ONU

Les échanges commerciaux et les investissements en Asie-Pacifique ont ralenti alors que les économies de la région s'adaptent à des changements cycliques et structurels dus à une croissance mondiale plus faible et une réduction du taux de croissance en Chine, selon un nouveau rapport des Nations Unies publié lundi.

Ce document, intitulé 'Rapport 2015 sur le commerce et l'investissement en Asie-Pacifique' et produit pas la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique (ESCAP), estime que cette région reste la plus dynamique de l'économie mondiale et continuera à garder sa position de plus grande région d'échanges dans le monde.

En 2014, la région Asie-Pacifique représentait près de 40% des exportations et importations mondiales.

Toutefois, le total des exportations et des importations de la région n'a augmenté que de 1,6% en 2014. Si l'on exclut la Chine de ce total, les exportations de la région Asie-Pacifique ont enregistré une baisse de 0,4%.

Le document présenté par le Secrétaire exécutive d'ESCAP, Shamshad Akhtar, montre l'importance de relancer les échanges et les investissements pour mettre en œuvre et réaliser les Objectifs de développement durable qui ont été adoptés en septembre par les Etats membres des Nations Unies.

« Pour prospérer dans cet environnement globalisé, les pays auront besoin d'améliorer leur compétitivité et leur productivité pour attirer les investissements et les technologies et trouver des secteurs où ils peuvent les intégrer avec succès », a dit Mme Akhtar.