République centrafricaine : le Coordonnateur humanitaire condamne de nouvelles violences à Bangui
Il a appelé toutes les parties prenantes à respecter le droit humanitaire international, à ne pas porter atteinte aux civils et à leur permettre de quitter les zones de tension en toute sécurité.
De violents affrontements ont eu lieu le 26 septembre entre le PK5 dans le 3ème arrondissement et le 5ème arrondissement de la capitale centrafricaine après la mort d'un jeune taxi-moto musulman.
Ce nouveau pic de tension a fait des dizaines des blessés et plusieurs morts. D'autres quartiers ont été aussi le théâtre de pillages et plusieurs maisons ont été incendiées. Des milliers des personnes auraient fui les zones des tension pour se mettre à l'abri, notamment chez des familles d'accueil et vers les anciens sites de déplacés.
« Je suis extrêmement préoccupé par le grand nombre de personnes qui ont perdu la vie au cours des affrontements, ainsi que par le grand nombre de personnes blessées, de maisons incendiées et par la nouvelle vague de déplacements », a dit M. Vandenberghe, qui a présenté ses condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
« En vertu du droit international humanitaire, je lance un appel pour le respect des obligations qui incombent à toutes les parties pour la protection de toutes les populations civiles en République centrafricaine et de préserver les structures de soin, et de permettre à tous les blessés, aux autres patients et ux agents de santé d'y accéder librement et en toute sécurité », a ajouté le Coordonnateur humanitaire.
Bangui compte encore 30 sites, qui accueillaient, avant les évènements du samedi 26 septembre, un total de 27.315 personnes déplacées. Au cours des dernières années, le pays a connu une crise politique majeure qui affecte la quasi-totalité de la population. Environ 2,7 millions de personnes, plus de la moitié de la population, ont besoin d'une assistance.