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Près de 200 migrants portés disparus après le naufrage d'un bateau au large de la Libye, selon le HCR

Un membre du personnel du HCR assiste au débarquement de migrants secourus en mer Méditerranée par un navire des garde-côtes italiens à Palerme, en Sicile, le mardi 14 avril 2015. Photo : UNHCR / F. Malavolta
Un membre du personnel du HCR assiste au débarquement de migrants secourus en mer Méditerranée par un navire des garde-côtes italiens à Palerme, en Sicile, le mardi 14 avril 2015. Photo : UNHCR / F. Malavolta

Près de 200 migrants portés disparus après le naufrage d'un bateau au large de la Libye, selon le HCR

Près de 400 personnes ont été secourues après que leur bateau, transportant environ 600 réfugiés et migrants, a coulé au large de la Libye alors qu'elles tentaient de traverser la Méditerranée, a indiqué jeudi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

En outre, 25 corps ont été récupérés, mais des dizaines de personnes sont toujours portées disparues et présumées mortes suite à cette tragédie qui s'est produite le mercredi 5 août. Depuis le début de cette année, environ 2.100 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Europe, a précisé le HCR dans un communiqué de presse.

« Réfugiés et migrants ne méritent pas de mourir en cherchant une vie meilleure », a déclaré la porte-parole du HCR, Melissa Fleming.

Selon les témoignages des survivants, le bateau était surchargé et les gens ont paniqué quand ils ont vu un bateau de secours approcher, se précipitant d'un côté et faisant chavirer le navire.

« Ce sont des bateaux qui ne devrait transporter que 40 à 50 personnes et non 600. Les gens étaient entassés, épaule contre épaule, pieds contre pieds dans tous les coins et recoins possibles », a ajouté Mme Fleming.

Selon les personnes se trouvant sur le bateau de secours, le bateau transportant les migrants a alors coulé en quelques minutes. Les sauveteurs ont fait tout leur possible pour sauver les gens paniqués et effrayés.

Le HCR a mis en cause les passeurs « impitoyables et avides d'argent » et a appelé à un financement plus important pour aider à résoudre la crise des migrants en Méditerranées et endiguer le flux de personnes désespérées.