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L'accord sur le financement du développement est crucial pour la prospérité mondiale, selon Ban Ki-moon

Un agriculteur participant à un projet de la FAO au Mali sur l'intensification durable de l'agriculture trie des haricots niébé. Photo : FAO / Swiatoslaw Wojtkowiak
Un agriculteur participant à un projet de la FAO au Mali sur l'intensification durable de l'agriculture trie des haricots niébé. Photo : FAO / Swiatoslaw Wojtkowiak

L'accord sur le financement du développement est crucial pour la prospérité mondiale, selon Ban Ki-moon

Alors que l'Assemblée générale des Nations Unies devait formellement adopter lundi l'accord conclu à Addis-Abeba sur le financement du développement, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné une nouvelle fois l'importance de cet accord pour la prospérité mondiale future.

Le Programme d'action d'Addis-Abeba a été conclu mi-juillet à l'issue de négociations acharnées entre Etats participant à la Conférence sur le financement du développement dans la capitale éthiopienne. Cet accord contient une série de mesures pour réformer les pratiques mondiales du financement du développement durable.

« En approuvant le document final de la Troisième Conférence internationale sur le financement du développement, nous lançons une nouvelle ère de coopération et de partenariat global », a déclaré lundi M. Ban dans un discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies.

Selon lui, cet accord est déterminant pour le succès du Sommet qui doit adopter les objectifs de développement durable à New York, en septembre, et pour le succès du Sommet sur le climat à Paris, en décembre.

Le Secrétaire général a rappelé que le Programme d'action d'Addis-Abeba fournit des incitations à investir dans les secteurs où il y a des besoins et aligne les flux et les politiques de financement avec les priorités économiques, sociales et environnementales.

Outre l'accord final de la Conférence d'Addis-Abeba, d'autres initiatives ont été lancées, dont l'Initiative fiscale d'Addis, un engagement accru des banques de développement et un nouveau partenariat de financement pour la santé des femmes et des enfants.

Selon Ban Ki-moon, le Programme d'action fournit « une base solide pour soutenir le programme de développement de l'après 2015 ». Il fournit aussi « un solide mécanisme de reddition des comptes ».

« Nous sommes engagés résolument sur la voie d'un monde plus prospère, plus juste et plus durable pour cette génération et les générations futures », a-t-il conclu.

Le Président de l'Assemblée générale, Sam Kutesa, a pour sa part encouragé les Etats membres à faire tout leur possible "pour s'assurer que le Programme d'action d'Addis-Abeba soit pleinement mis en oeuvre".

MM. Kutesa et Ban ont par ailleurs salué lundi la mémoire du Représentant permanent de Djibouti auprès des Nations Unies, Roble Olhaye, qui est décédé le 22 juillet 2015.

Celui que l'on qualifiait avec humour de « représentant éternel » représentait son pays auprès de l'Organisation depuis 1988, a rappelé M. Ban dans un discours prononcé lors d'un hommage rendu à l'Assemblée générale.