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Suite aux attentats meurtriers du 26 juin, l'ONU exprime sa solidarité envers le Koweït et la Tunisie

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
ONU/Mark Garten
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Suite aux attentats meurtriers du 26 juin, l'ONU exprime sa solidarité envers le Koweït et la Tunisie

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a téléphoné samedi aux principaux leaders du Koweït et de la Tunisie afin d'exprimer sa solidarité envers les peuples des deux nations, suite aux attentats terroristes meurtriers dont elles ont été le cadre la veille, vendredi 26 juin.

Lors d'une conversation téléphonique avec l'Emir du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmed Al-Sabah, le Secrétaire général lui a fait part de « sa profonde indignation » face à l'attentat survenu dans la mosquée Imam al-Sadek de Koweït City.

Selon la presse, au moins 24 personnes sont mortes dans un attentat suicide revendiqué par Daesh, autrement appelé l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EIIL), contre cette mosquée chiite de la capitale koweïtienne. Le kamikaze aurait fait sauter la charge qu'il portait sur lui à l'intérieur de la mosquée, située dans le quartier de Saouaber, où 2.000 fidèles étaient rassemblés.

D'après un compte-rendu de sa conversation avec l'Emir, M. Ban, actuellement en visite à San Francisco pour commémorer les 70 ans anniversaires de la signature de la Charte des Nations Unies, s'est dit « consterné » par le fait que des personnes innocentes aient été prises pour cible sur leur lieu de culte, en particulier durant le mois sacré du Ramadan.

Le Secrétaire général a prié l'Emir de transmettre ses condoléances aux familles des victimes ainsi que ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

« Il ne peut y avoir aucune justification pour de tels actes », a déclaré M. Ban, se référant aux trois attaques terroristes survenues le même jour au Koweït, en Tunisie et en France.

Lors d'un entretien téléphonique séparé avec le Président tunisien, Béji Caïd Essebsi, le Secrétaire général a exprimé sa solidarité envers le peuple et le gouvernement du pays, suite à l'attaque qu'il a également subit vendredi.

Selon la presse, un homme armé a ouvert le feu le 26 juin dans un hôtel près de Sousse, une station balnéaire de l'est de la Tunisie, faisant au moins 37 morts.

M. Ban a condamné cette attaque « dans les termes les plus vifs ».

Le Secrétaire général a réitéré au Président la volonté des Nations Unies de soutenir le gouvernement tunisien dans sa lutte contre le terrorisme, notamment au travers de « projets de renforcement des capacités ».

Ces deux conversations téléphoniques sont intervenues suite aux condamnations exprimées la veille dans différents communiqués de presse par plusieurs hauts responsables des Nations Unies, y compris M. Ban, le Président de l'Assemblée générale de l'Organisation, Sam Kutesa, et les membres du Conseil de sécurité de l'ONU.

Ces réactions condamnaient également un troisième attentat survenu en France, où, selon la presse, une explosion a eu lieu vendredi matin dans une usine de produits chimiques située dans l'Isère. Un corps décapité a été retrouvé sur la grille de l'usine et le principal suspect a été interpellé par la police.