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Yémen : le Conseil de sécurité réclame une nouvelle trêve humanitaire

Les femmes au Yémen utilisent des bicyclettes pour trouver de la nourriture et des médicaments pour leurs familles. Photo : PNUD Yémen / Bushra al-Fusail
Les femmes au Yémen utilisent des bicyclettes pour trouver de la nourriture et des médicaments pour leurs familles. Photo : PNUD Yémen / Bushra al-Fusail

Yémen : le Conseil de sécurité réclame une nouvelle trêve humanitaire

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est joint à l'appel du Secrétaire général de l'Organisation pour une nouvelle trêve humanitaire au Yémen afin de permettre à l'assistance humanitaire d'atteindre les Yéménites dans le besoin.

Dans une déclaration à la presse publiée mardi soir, les 15 membres du Conseil ont aussi exhorté « toutes les parties prenantes à faciliter la livraison immédiate de l'assistance humanitaire, ainsi qu'un accès rapide, sûr et sans entrave pour les acteurs humanitaires leur permettant d'atteindre les gens ayant besoin d'une assistance humanitaire, notamment une assistance médicale ».

Mi-mai, une première trêve humanitaire de cinq jours avait permis aux agences humanitaires de distribuer de l'aide.

Le Conseil de sécurité s'est dit « profondément déçu que les consultations prévues le 28 mai à Genève n'aient pas eu lieu ».

La semaine dernière, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait demandé à son Envoyé spécial au Yémen, Ismail Ould Cheikh Ahmed, de reporter les consultations après que le gouvernement yéménite et d'autres acteurs clés avaient demandé davantage de temps pour se préparer.

Mardi, les membres du Conseil de sécurité ont de nouveau appelé « les parties yéménites à participer à ces pourparlers et à s'impliquer sans conditions préalables et de bonne foi, y compris en résolvant leurs différends grâce au dialogue et aux consultations ».

Ils ont également réitéré « leur entier soutien aux efforts des Nations Unies et de l'Envoyé spécial du Secrétaire général sur le Yémen et ont une nouvelle fois demandé au Secrétaire général d'intensifier son rôle de bons offices afin de permettre une reprise d'un processus de transition politique pacifique, ordonné, inclusif et mené par les Yéménites qui réponde aux demandes et aspirations légitimes de la population yéménite ».