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Sahara occidental : le Conseil de sécurité proroge d'un an le mandat de la MINURSO

Des Casques bleus de la MINURSO. Photo ONU/Martine Perret
Des Casques bleus de la MINURSO. Photo ONU/Martine Perret

Sahara occidental : le Conseil de sécurité proroge d'un an le mandat de la MINURSO

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi une résolution prorogeant d'un an le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), jusqu'au 30 avril 2016.

Dans cette résolution, le Conseil de sécurité demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu'une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies.

Il leur demande de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager des négociations plus résolues et plus axées sur le fond.

Le Conseil demande ainsi aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.

Enfin, il engage les États Membres à verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance convenues par les parties, y compris celles permettant aux membres séparés d'une même famille de se rendre visite, ainsi que des programmes alimentaires pour s'assurer que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte.

Le Conseil de sécurité était également saisi d'un rapport du Secrétaire général sur la situation concernant le Sahara occidental, dans lequel il constate l'absence de progrès sur la voie d'un règlement de ce différend de longue date.

« Tant la montée des frustrations chez les Sahraouis que l'expansion géographiques des réseaux criminels et extrémistes dans la zone du Sahel-Sahara contribuent à accroître les risques qui pèsent sur la stabilité et la sécurité de la région », écrit le Secrétaire général.

Dans son rapport, M. Ban Ki-moon estime que le règlement du conflit du Sahara occidental permettrait d'atténuer ces risques potentiels.