L'actualité mondiale Un regard humain

Afrique du Sud : l'ONU condamne les violences xénophobes et prône la coexistence pacifique

Des employés du HCR rencontrent des personnes déplacées près de Durban, en Afrique du Sud. Photo HCR/T. Machobane
Des employés du HCR rencontrent des personnes déplacées près de Durban, en Afrique du Sud. Photo HCR/T. Machobane

Afrique du Sud : l'ONU condamne les violences xénophobes et prône la coexistence pacifique

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné mercredi la vague de violences xénophobes à laquelle est confrontée l'Afrique du Sud, qui a entraîné la mort d'au moins sept personnes au cours des dernières semaines.

Selon la presse, l'Afrique du Sud est en proie depuis fin mars 2015 à une vague de violences visant les étrangers. Au moins sept personnes ont ainsi trouvé la mort durant les trois dernières semaines, dont un Ethiopien brûlé vif dans la ville de Durban et un Mozambicain poignardé en pleine rue à Johannesburg.

Les personnes les plus visées par ces violences sont les citoyens du Zimbabwe et du Malawi, principaux migrants vers l'Afrique du Sud, mais également ceux du Mozambique et de la République démocratique du Congo (RDC). Face à la montée des violences xénophobes dans le pays, qui avait déjà connu une vague similaire en 2008 au cours de laquelle 62 personnes avaient trouvé la mort, le gouvernement sud-africain a promis dimanche 19 avril de punir les responsables.

Dans une déclaration à la presse de son porte-parole, le chef de l'ONU a pris note des mesures et des déclarations du Président de l'Afrique du Sud et de son gouvernement pour mettre un terme à la violence.

Ban Ki-moon a également exprimé ses condoléances aux familles des victimes.

Le chef de l'ONU s'est aussi dit satisfait du fait que de nombreux Sud-Africains ont pris publiquement position en faveur d'une « coexistence pacifique et harmonieuse avec les ressortissants étrangers ».

M. Ban, a-t-il dit, encourage la poursuite de solutions pacifiques et demande instamment que tous les efforts soient entrepris pour éviter de futures attaques, y compris la cessation des incitations à la violence.