L'actualité mondiale Un regard humain

Libéria : le Conseil de sécurité autorise une nouvelle réduction des effectifs de la MINUL

Le Conseil de sécurité des Nations Unies. Photo : ONU / Paulo Filgueiras
Le Conseil de sécurité satisfait du plan de mise en œuvre de la stratégie contre l'Armée de résistance du Seigneur

Libéria : le Conseil de sécurité autorise une nouvelle réduction des effectifs de la MINUL

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi une résolution autorisant une nouvelle phase de retrait des effectifs de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), malgré la situation dans le pays jugée toujours déstabilisante pour la paix régionale.

Tout en félicitant le gouvernement libérien pour avoir « fait face efficacement » à l'épidémie d'Ebola, le Conseil des 15 membres constate cependant que « la situation au Libéria continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région ».

Le Conseil autorise cependant la mise en œuvre de la troisième phase du retrait du personnel en tenue de la MINUL, qui devrait « porter l'effectif militaire à 3.590 personnes et l'effectif policier à 1.515 personnes, et ce, au plus tard en septembre 2015 ».

Les membres du Conseil décident également que le mandat de la MINUL ne comprendra plus la tâche de soutien électoral qui lui avait précédemment été assignée afin d'aider le gouvernement libérien à organiser des élections sénatoriales en lui fournissant un appui logistique pour faciliter l'accès aux zones reculées et créer un climat propice à la tenue d'élections paisibles.

Par ailleurs, le Conseil réaffirme qu'il attend du gouvernement libérien qu'il assume « pleinement l'ensemble des responsabilités en matière de sécurité exercées par la MINUL le 30 juin 2016 au plus tard, et réaffirme également qu'il a l'intention d'examiner en conséquence la reconfiguration continue et future de la MINUL ».

Le Conseil prie en outre « le Secrétaire général de continuer de rationaliser les activités des composantes de la MINUL – civile, police et militaire – afin de tenir pleinement compte de la réduction des effectifs policiers et militaires ».

Enfin, les membres du Conseil demandent « aux gouvernements du Libéria et de la Côte d'Ivoire de continuer à resserrer leurs liens de coopération, surtout en ce qui concerne la région frontalière ».