Vanuatu: une responsable de l'ONU prévient que l'urgence humanitaire n'est pas terminée
« Cela fait mal au cur de voir l'ampleur des destructions », a dit Mme Lubrani, alors qu'elle effectuait un tour de Tafea, l'une des îles les plus touchées par le cyclone.
Le 13 mars, le cyclone Pam a balayé l'archipel, détruisant maisons et infrastructures, le réseau d'électricité et les cultures dans un pays essentiellement agricole. Jusqu'à présent, l'aide a atteint les 22 îles touchées par le cyclone, en dépit de défis logistiques importants dus à l'étendue géographique de l'archipel.
« Alors que nous pouvons déjà voir l'impact positif des opérations de secours d'urgence dirigées par le gouvernement, il nous faut intensifier ces efforts pour garantir que toutes les îles reçoivent de la nourriture, de l'eau, des abris et des soins médicaux », a déclaré Mme Lubrani. « L'urgence n'est pas encore terminée ».
La responsable de l'ONU s'est déclarée impressionnée par la résilience des habitants qui commencent déjà à reconstruire leur vie avec l'aide des autorités locales et de la communauté internationale.
Mme Lubrani a rappelé que le cyclone a détruit plus de 90% des cultures, laissant une population vivant de l'agriculture de subsistance sans source de revenu et avec le risque d'une insécurité alimentaire sur le long terme.
Elle a affirmé que les Nations Unies allaient continuer à se tenir aux côtés du peuple du Vanuatu. « J'appelle la communauté internationale à soutenir notre travail sur le terrain », a-t-elle dit.