L'actualité mondiale Un regard humain

Ban Ki-moon nomme un Groupe consultatif d'experts sur le dispositif de consolidation de la paix

Des Casques bleus brésiliens de la MINUSTAH patrouillent dans le quartier de Bel Air, à Port-au-Prince.
MINUSTAH/Jesús Serrano Redondo
Des Casques bleus brésiliens de la MINUSTAH patrouillent dans le quartier de Bel Air, à Port-au-Prince.

Ban Ki-moon nomme un Groupe consultatif d'experts sur le dispositif de consolidation de la paix

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé jeudi soir la nomination d'un Groupe consultatif d'experts sur l'examen du dispositif de consolidation de la paix des Nations Unies.

Le 15 décembre dernier, les Présidents de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'Organisation avaient demandé au chef de l'ONU de procéder à la nomination de sept experts au maximum, en vue de constituer un Groupe consultatif sur l'examen du dispositif de consolidation de la paix des Nations Unies.

Dans un communiqué de presse rendu public par l'intermédiaire d'un porte-parole, le Secrétaire général s'est félicité de la nomination des sept experts suivants : M. Anis Bajwa, du Pakistan, Mme Saraswathi Menon, de l'Inde, Mme Funmi Olonisakin, du Nigeria, M. Ahmedou Ould-Abdallah, de la Mauritanie, M. Charles Petrie, de la France, M. Gert Rosenthal, du Guatemala, et Mme Edith Ssempala Grâce, de l'Ouganda.

Conformément au statut approuvé par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité, le Groupe consultatif d'experts se livrera à un examen par pays au Burundi, en République centrafricaine, en Sierra Leone, au Soudan du Sud, et au Timor-Leste. Sur la base de ces évaluations politiques et institutionnelles du dispositif de consolidation de la paix, le Groupe consultatif d'experts formulera dans un second temps es conclusions et recommandations.

Le Groupe consultatif d'experts soumettra ensuite un rapport à l'Assemblée générale et au Conseil de sécurité pour leur revue via un processus intergouvernemental pris en charge par des facilitateurs désignés par les deux organes. Ce processus intergouvernemental doit se solder par une décision conjointe de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité d'ici la fin de 2015.