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Libye : l'envoyé de l'ONU propose aux parties un gel des hostilités et l'ouverture d'un dialogue

Le chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Bernardino Léon. Photo : ONU/Amanda Voisard
Le chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Bernardino Léon. Photo : ONU/Amanda Voisard

Libye : l'envoyé de l'ONU propose aux parties un gel des hostilités et l'ouverture d'un dialogue

Dans le cadre d'efforts déployés visant à résoudre la crise politique et sécuritaire en Libye, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le pays, Bernardino Leon, s'est entretenu mercredi 8 janvier avec les parties prenantes au conflit sur les modalités de cessation des hostilités et d'ouverture d'un dialogue politique national.

M. Leon, qui est également le chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MINUL), a rencontré les principaux acteurs censés prendre part au dialogue à Tobrouk et à Tripoli, a déclaré la MINUL dans un communiqué publié vendredi. Selon la Mission, le Représentant spécial a insisté lors de ces rencontres sur la nécessité de convoquer très prochainement un deuxième cycle de dialogue politique en vue de mettre un terme au glissement du pays vers un conflit profond et l'effondrement économique.

« La majorité du peuple libyen veut la paix. Il ne devrait pas être pris en otage par une petite minorité qui pense pouvoir gagner ce conflit militairement », a déclaré M. Leon. « Il est important que ce dialogue entre les parties libyennes commence dans les plus brefs délais ».

« Les Nations Unies considèrent qu'il est extrêmement important de cesser le feu, d'arrêter les combats, afin que ce dialogue politique puisse démarrer sur de bonnes base », a-t-il ajouté.

Selon, M. Leon, suite à sa rencontre avec le général Khalifa Haftar de l'Armée nationale libyenne à Al Marj, ce dernier a réagi positivement à la proposition de l'ONU. A Tripoli, le Représentant spécial s'est entretenu avec les commandants de brigades armées de la ville de Misrata, qui se sont également montrés intéressés par la proposition de l'ONU de geler les hostilités.

« Les Libyens doivent s'unir et tenter de résoudre leurs différences s'ils veulent prémunir leur pays, ses habitants, ses ressources, ses infrastructures et institutions étatiques contre des douleurs et destructions supplémentaires, et être efficaces dans leur lutte contre le terrorisme », a dit M. Leon. « Les Nations Unies continueront à encourager les efforts pour la reprise du processus politique afin de réaliser les objectifs de paix et de stabilité des Libyens ».